Gordon Hayward : « La conférence Ouest est tellement difficile que ça en devient ridicule »

En progrès constants depuis son arrivée en 2010, Gordon Hayward est aujourd’hui un joueur qui pèse 19.3 points, 4.9 rebonds et 4.1 passes par match.

Depuis deux ans, il est devenu un titulaire indiscutable et si on parle peu de lui, c’est uniquement parce qu’il évolue dans la peu médiatisée franchise du Jazz. L’an dernier, il était par exemple le seul ailier, avec Kevin Durant et LeBron James, à tourner à plus de 15 points, 4 rebonds et 4 passes de moyenne.

Fort de son contrat de 63 millions sur 4 ans signé l’an dernier (proposé par les Hornets mais Utah s’était aligné) et tout récemment devenu papa pour la première fois, Gordon Hayward a la belle vie. Mais n’allez pas croire pour autant qu’il souhaite s’arrêter-là.

« Chaque été depuis 2010, j’ai pour objectif de m’améliorer et je pense l’avoir fait jusqu’ici, » explique-t-il à l’Indystar. « Il y a encore plein de choses que je peux améliorer. Je peux devenir un meilleur shooteur et j’espère pouvoir améliorer mon jeu au poste. J’ai beaucoup travaillé dessus. La prochaine étape, c’est de faire en sorte que ça nous aide à devenir une meilleure équipe. »

De retour comme chaque été sur le campus de ses années universitaires, dans son Indiana natal, Gordon Hayward s’entraîne chaque jour. La deuxième partie de saison du Jazz lui a donné espoir et il est convaincu que sa franchise a un coup à jouer cette année. Toutefois, dans une conférence plus relevée que jamais, il faudra être prêt dès le départ.

« On a franchi un cap après le All-Star break (19v-10d) et on a battu quelques bonnes équipes. Si on peut faire partie des prétendants à l’Ouest, ça serait cool pour moi. Toutefois, l’Ouest est tellement difficile, que c’en est ridicule. Ça a encore empiré cet été, mais j’espère qu’on pourra tenir le rythme. Je suis sûr que nous serons des prétendants aux playoffs et une fois qu’on y est, on ne peut jamais savoir ce qui va se passer. »

Les playoffs, Gordon Hayward n’y a goutés qu’une fois, en 2012, de façon très éphémère puisque son équipe avait été balayée par les Spurs.