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Le grand bilan des summer leagues : les tops, les flops et les surprises

okafor-porzingisCertes, on n’était pas dans l’ambiance brûlante de l’Oracle Arena un soir de finale, mais la ligue d’été de Las Vegas commence à trouver son public. Pour le match entre les Wolves et les Lakers, pour le duel Karl-Anthony Towns – D’Angelo Russell donc, la partie supérieure des gradins (ou ‘upper bowl’) a ainsi été ouverte pour accueillir les fans qui n’étaient pas attendus en si grand nombre. Pour la finale entre Phoenix et San Antonio, rebelote !

La ligue d’été de Las Vegas ne sera jamais qu’un tournoi entre des journeymen de NBA, des globetrotters du basket, et des jeunes talents du monde entier mais elle s’impose chaque année comme un événement incontournable de l’agenda NBA. Entre Orlando, Salt Lake City et Las Vegas, BasketUSA récapitule trois semaines de basket NBA, avec tops, flops, surprises et stats au programme.

LES TOPS

Stanley Johnson (Detroit)

Bien qu’il ait fini sur une contre-performance à 10 points à 3/10 aux tirs à Orlando, Stanley Johnson a parfaitement réussi son entrée en NBA. Auteur de 16 points, 7 rebonds 2 passes et 2 interceptions par match, Johnson a épaté la galerie avec ses qualités athlétiques et ses attaques incessantes du cercle (et de son adversaire direct a fortiori). Très agressif, il a aussi rassuré avec sa présence aux rebonds. A la Drew League, il a également commencé à travailler son entente avec Andre Drummond. Un été complet de part en part pour l’ancien d’Arizona.

Kyle Anderson (San Antonio)

Elu MVP de la compétition avec 22 points et 4 rebonds de moyenne, ce ne sont pas tellement les stats qui impressionnent chez Kyle Anderson, c’est la maîtrise dégagé par l’ailier des Spurs. Toujours en contrôle, certains diraient lent, Anderson arrive bien souvent à ses fins, à base de feintes de corps, de changement de rythme et de dribbles bien sentis. Attendu au tournant en tant que sophomore en ligue d’été, Slo Mo a délivré et porté son équipe jusqu’au titre. Carton plein donc !

Seth Curry (New Orleans)

Simple spectateur du sacre de son frère Stephen en fin de saison, Seth Curry a cet été volé de ses propres ailes avec les Pélicans. Débutant son tournoi à Vegas avec une partie à 30 points, Curry a donné le tempo et il n’est jamais descendu sous les 20 points par match. Au final, ça donne donc 24 points, 4 rebonds, 3 passes de moyenne sachant que son pourcentage aux tirs est tout à fait correct à 46%. A trois points, c’est un peu le hic, il n’est par contre qu’à 22%… Salué par Alvin Gentry, le petit Curry a finalement trouvé preneur chez les Kings.

Doug McDermott (Chicago)

Connu pour son tir longue-distance, Doug McDermott a été bon en ligue d’été… avec seulement un 2/13 derrière l’arc à Vegas. Poussé à attaquer le cercle et aller chercher ses points, sur la ligne de réparation s’il le faut, l’ancien de Creighton semble avoir passé le cap. Il s’est fait violence pendant le tournoi et il finit avec 19 points et 4 rebonds de moyenne, avec une perf à 28 points, 8 rebonds pour finir. De quoi lui redonner confiance après une campagne rookie compliquée.

TJ Warren (Phoenix)

Lui, c’est un véritable métronome. D’aucuns diraient même que c’est un « throwback », un de ces joueurs qui nous font remonter le temps. Attaquant complet, TJ Warren aime balancer ses petits tirs en cloche dans toutes les positions, mais toujours en allant vers le cercle. Pas forcément académique, il est néanmoins diablement efficace avec ses 54% de réussite aux tirs, pour 19 points et 4 rebonds de moyenne. Il a réalisé l’un des plus gros scores du tournoi avec 31 points en 34 minutes contre Chicago…

Devin Booker (Phoenix)

… mais il n’est pas le seul puisque son coéquipier rookie, Devin Booker, l’a égalé lors de la demi-finale contre les Pélicans de Seth Curry. Shooteur qui rappelle Bradley Beal et Klay Thompson par la pureté de son geste, Booker est un malade du tir avec 40% à trois points, un chiffre excellent en ligue d’été ! Le fugace Wildcat de Kentucky en termine avec 15 points de moyenne pour des premiers pas très encourageants, et ce d’autant plus quand on sait qu’il était le plus jeune joueur drafté en juin dernier. On imagine que son coach, Jeff Hornacek, appréciera en esthète le shoot de son nouveau poulain…

Emmanuel Mudiay (Denver)

Si son adresse aux tirs (38%) a été plutôt médiocre, le nouveau meneur titulaire des Nuggets (eh oui, plus de Ty Lawson !) a donné de belles ambitions à la franchise qui vient de le drafter. Avec 12 points, 6 passes et 3 rebonds, Emmanuel Mudiay a prouvé qu’il était prêt pour la NBA, avec notamment une vision du jeu très développée pour son âge. Physiquement, il est aussi déjà au-dessus du lot. A voir désormais s’il tiendra le rythme. Une saison NBA, c’est un vrai marathon !

Noah Vonleh (Portland)

Elu dans le second meilleur cinq de la compétition à Vegas, Vonleh a rassuré les Blazers et leurs fans. Toujours aussi explosif, il a prouvé que son adresse longue distance était redoutable, et il a progressé aux dribbles. Avec 17 points et 8 rebonds de moyenne, Vonleh a démontré qu’il pourrait apporter dès la saison prochaine, en lieu et place de LaMarcus Aldridge. L’héritage est lourd à porter mais, dans son style propre, d’un 4 fuyant, Vonleh a de solides arguments à faire valoir.

LES FLOPS

Joel Embiid (Philadelphia)

Pour la deuxième année de suite, la summer league devait être la scène des premiers pas de Joel Embiid en NBA. Mais pour la deuxième année de suite, Joel Embiid est blessé au pied droit… et pire encore, avec la même blessure, visiblement ! Le malheureux est cependant venu à Las Vegas pour montrer son soutien. Comme Greg Oden avant lui, on craint cependant le pire pour le pivot des Sixers.

D’Angelo Russell (LA Lakers)

Certains trouveront le jugement un peu sévère mais franchement, avec 12 points, 5 rebonds, 3 passes et 5 ballons perdus de moyenne, D’Angelo Russell n’a pas vraiment rassuré. Le jeune meneur des Lakers a reconnu qu’il avait eu un blocage mental. Comme s’il jouait avec le frein à main, Russell a été petit bras sur le tournoi avec seulement 38% de réussite aux tirs et 12% à trois points (un gros chantier donc) ! Avec une dernière sortie à 20 points, on peut déjà entrevoir le bout du tunnel. Mais le doute persiste concernant la future éclosion du gaucher quand on voit l’ambiance assez étrange des Lakers cet été.

Hasheem Thabeet (D-League)

On aurait également pu parler de Taylor Griffin, le grand frère de Blake, qui est aussi passé à côté de l’événement, mais Hasheem Thabeet a encore fait mieux dans la lose. Drafté en 2e choix en 2009 par les Grizzlies, le premier tanzanien en NBA avait peu à peu dégringolé dans la hiérarchie. Envoyé en D-League, puis brinquebalé par Houston, Portland et OKC, Thabeet est désormais sans contrat. Avec la sélection de D-League, il avait une belle occasion de relancer une carrière bien mal engagée… Mais ça a une nouvelle fois tourné à l’eau de boudin. Rendez-vous compte, Hasheem Thabeet a réussi à se faire expulser d’un match de summer league après deux fautes techniques ! Avec 4 points et 5 rebonds de moyenne à Vegas, il n’a pas vendu du rêve…

Les Frenchies

A part pour Joffrey Lauvergne qui était installé solidement dans le cinq majeur des Nuggets, et qui a fait le boulot (avec 11 points et 8 rebonds de moyenne), les français engagés en ligue d’été ont été aux abonnés absents. Jordan Aboudou ? 4 points en 20 minutes de temps de jeu. Axel Toupane ? 4 points et 2 rebonds et 3 apparitions seulement. Damien Inglis ? 4 points, 2 rebonds et 4 apparitions seulement. Livio Jean-Charles ? 3 points et 4 rebonds à un affreux 15% de réussite aux tirs. Amath M’Baye qui avait brillé l’an passé dans le même contexte ? 4 points par match. Seul Louis Labeyrie (5 points, 3 rebonds) a réussi à montrer quelques bribes de son talent aux Knicks.

Les Kings

Ce n’est pas du tout dirigé contre les performances de la troupe de Sacramento sur le terrain de Las Vegas – les Kings ont gagné deux matchs sur cinq, cela dit. Non, c’est sur le bord du terrain, et en coulisses, que la franchise californienne continue de défrayer la chronique. On savait que George Karl marchait déjà sur des oeufs depuis la fin de saison dernière, la faute à une relation houleuse avec DeMarcus Cousins. C’était donc un bien étrange spectacle de voir le coach des Kings, seul dans son coin à Vegas (et bien emprunté pour venir saluer Cousins) alors que les Rajon Rondo, Marco Belinelli, Kostas Koufos, Caron Butler rigolaient ensemble avec Vivek Ranadive, Vlade Divac ou Omri Casspi.

LES SURPRISES

Jonathon Simmons (San Antonio)

En D-League chez les Toros l’an passé, Jonathon Simmons a décroché son sésame : un contrat chez les Spurs pour les deux prochaines années ! Ultra-flashy avec des dunks à la pelle, fort défenseur et arrière robuste, Simmons a emballé la ligue d’été de Las Vegas avec 17 points, 4 rebonds et 3 passes de moyenne. Membre des Nets pour la ligue d’Orlando, il a fait mieux chez les Spurs de Becky Hammon, en remportant, cerise sur le gâteau, le trophée de MVP de la finale après une partition à 23 points, 3 rebonds, 3 passes. Par contre, c’est bien Jonathon et non Jonathan comme les Spurs l’ont rebaptisé par mégarde.

Norman Powell (Toronto)

Connu comme un défenseur, Norman Powell a prouvé, avec 18 points et 4 rebonds de moyenne, qu’il pouvait aussi alimenter la marque. Avec 15 points contre les Bulls après avoir enchaîné 19, 19 et 20 points, Powell s’est illustré sur le plan offensif où on l’attendait le moins. Choisi en 46e position (par les Bucks) lors de la dernière draft, l’ancien arrière des Bruins d’UCLA (nommé dans la First Team dans la PAC 12) s’est semble-t-il creuser son trou avec les Raptors. S’il confirme cette saison, Toronto aura encore moins besoin de resigner DeMar DeRozan (qui demande le max)…

Bobby Portis (Chicago)

S’estimant déjà heureux d’avoir pu le récupérer en 22e choix de la dernière draft, les Bulls sont encore plus heureux après avoir vu les performances de Bobby Portis en ligue d’été. Son intensité est énorme à l’image de Joakim Noah qu’il va retrouver dans la peinture de Chi-Town. Il a tourné à 12 points, 7 rebonds de moyenne et s’est même permis un petit 23 points, 7 rebonds contre Karl-Anthony Towns. Une belle assurance derrière Noah, Gasol et Gibson.

Alan Williams (Houston)

Lui, c’est la surprise du chef ! 20 points, 12 rebonds de moyenne sur le tournoi de Vegas… Pour un rookie non drafté, Alan Williams a fait forte impression. Et il a été élu dans le second meilleur cinq pour couronner le tout ! Sorti d’UC Santa Barbara, ce petit intérieur de 2m03 a fait le bonheur des Rockets, enregistrant notamment une performance rarissime, un double « double double » avec 22 points et 21 rebonds contre les Sixers. Il a choisi de progresser en Chine plutôt qu’en D-League.

Dwight Powell (Dallas)

Avec 19 points et 9 rebonds de moyenne, Dwight Powell n’a pas rigolé pour s’incruster dans le deuxième meilleur cinq de la compétition. Le pivot canadien est apprécié de son coach, Rick Carlisle, et ses performances estivales devraient logiquement lui permettre d’obtenir un rôle de rotation au sein des Mavericks. Prototype du grand qui s’écarte, Powell a fini à 13/49 à trois points. Peut faire mieux mais déjà encourageant.

Montrezl Harrell (Houston)

Sorte de réincarnation du Manimal, Montrezl Harrell est un sacré monstre physique. Avec ses 5 dunks, il avait assommé les Sixers. Combattant des parquets, Harrell a prouvé qu’il valait mieux que son choix en 32e position (soit au 2e tour) de la dernière draft. Ses chiffres (16 points, 8 rebonds) relatent cependant assez mal la puissance du gazier dans les combats sous les panneaux. Avec le départ de Josh Smith, il y aura en tout cas du temps de jeu sur le poste 4…

LE RÉSUMÉ COMPLET

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=cjcmEmQFzB8]

LES RÉCOMPENSES

MVP de la ligue de Las Vegas: Kyle Anderson (San Antonio)

MVP de la finale de Las Vegas: Jonathon Simmons (San Antonio)

Meilleur cinq: Norman Powell (Toronto), Seth Curry (New Orleans), Kyle Anderson (San Antonio), Doug McDermott (Chicago), T.J. Warren (Phoenix)

Deuxième meilleur cinq: Larry Drew II (New Orleans), Emmanuel Mudiay (Denver), Dwight Powell (Dallas), Noah Vonleh (Portland), Alan Williams (Houston)

LES STATS (au moins 4 matchs disputés)

Points

1- Seth Curry (New Orleans) 24,3

2- Joe Young (Indiana) 22,5

3- Alan Williams (Houston) 20,5

4- Glen Rice (Houston) 19

5- Kyle Anderson (San Antonio) 18,9

6- Doug McDermott (Chicago) 18,8

7- Dwight Powell (Dallas) 18,8

8- TJ Warren (Phoenix) 18,7

9- Norman Powell (Toronto) 18,3

10- Sean Kilpatrick (Milwaukee) 18,2

Rebonds

1- Alan Williams (Houston) 11,8

2- Lucas Nogueira (Toronto) 10,6

3- Branden Dawson (LA Clippers) 10,2

4- Alex Len (Phoenix) 9,8

5- Jordan Mickey (Boston) 9,6

6- Ronald Roberts (Toronto) 9,5

7- Dwight Powell (Dallas) 9,2

8- Khem Birch (New Orleans) 8,8

9- Bobby Portis (Chicago) 8,7

10- Dakari Johnson (Oklahoma City) 8,6

Passes

1- Larry Drew II (New Orleans) 7,8

2- Tim Frazier (Portland) 7,5

3- Semaj Christon (Oklahoma City) 6,8

4- Jorge Gutierrez (Milwaukee) 6,2

5- Russ Smith (Memphis) 6,2

6- Emmanuel Mudiay (Denver) 5,8

7- Ramon Galloway (Chicago) 4,8

8- Jerian Grant (New York) 4,8

9- Kevin Pangos (Dallas) 4,7

10- Aaron Craft (Golden State) 4,5

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