Vivek Ranadive : « Je compte sur Vlade Divac pour mettre tout ça en place »

Cela fait deux ans que Vivek Ranadive a racheté les Kings et les résultats ne sont pas très probants. Le milliardaire indien n’a pas vraiment stabilisé la franchise, virant notamment le coach Mike Malone en cours de saison avant d’engager George Karl un peu plus tard.

Avec ses idées loufoques et son inexpérience, le propriétaire a fait pas mal de bêtises et il en a conscience.

« J’ai fait des erreurs », reconnait-il dans le Sacramento Bee. « Je suis sûr que je vais faire d’autres erreurs. J’espère que j’en ferai des différentes. Néanmoins, je réussis dans tout ce que j’entreprends et ça ne va pas changer. Nous voulons construire quelque chose de spécial ici, pas seulement pour une année mais pour le long terme. J’apprends que ça ne va pas être facile ».

Comme beaucoup de propriétaires issus de l’univers high-tech, Vivek Ranadive avait ainsi tendance à vouloir des résultats immédiats. À demi-mot, il sous-entend aussi qu’il a été mal conseillé lors de ses débuts dans la ligue.

« Nous voulons juste engager les meilleures personnes. Quand j’ai acheté l’équipe, je ne connaissais personne et j’ai découvert que la culture NBA était plus versée dans le copinage que la Silicon Valley. « C’est mon gars, il faut l’engager ». Je veux des gens loyaux et Vlade [Divac] est loyal ».

Vlade Divac, l’homme fort du côté sportif

Si Pete D’Alessandro est le GM de la franchise, c’est bien Vlade Divac qui est désormais à la tête de toute la partie sportive.

« Vlade prend les décisions », confirme-t-il ainsi. « Il y a deux personnes directement sous mes ordres. Chris Granger, qui s’occuper de la partie business, et Vlade, qui s’occupe de la partie basket. Je veux que ça soit clair ».

L’ancien pivot de la franchise est-il vraiment l’homme de la situation ? Vivek Ranadive n’en doute pas.

« Vlade est l’unificateur, le conducteur, il est très intelligent. Les gens ne réalisent pas qu’en Serbie [lorsqu’il était à la tête du comité olympique], il négociait avec les plus grands leaders politiques. Il peut gérer les employés qui portent les ballons et le président d’un pays. Il a les nerfs solides. George [Karl], c’est un futur Hall of Famer. Je l’ai toujours respecté en tant que coach et j’apprends à le connaître en tant que personne. Je pose des questions idiotes, je suis toujours agaçant. Mais je compte sur Vlade Divac pour mettre tout ça en place ».