
21, 14, 12, 8, 0. Voici le temps de jeu (très) décroissant de Born Ready sur les cinq derniers matchs de Charlotte. Laissé sur le banc lors du dernier match des Hornets, Lance Stephenson vit une saison bien compliquée pour sa première expérience NBA hors de l’Indiana.
Pour l’un des matchs les plus importants de la saison pour Charlotte, la plus grosse recrue estivale du club est resté en survêt alors que le revenant Jeff Taylor et le rookie PJ Hairston ont eux été envoyés au feu face aux Celtics.
« C’est une décision du coach. Mon boulot est de garder une attitude positive. Je pensais que je m’étais mieux adapté au système et que je commençais à trouver mon rythme aux shoots [ces derniers temps]. Je pensais pouvoir aider l’équipe à passer ce dernier obstacle [des playoffs]. J’ai besoin d’avoir la liberté de commettre quelques erreurs. » explique Stephenson sur ESPN.
Passé de candidat légitime au titre de meilleure progression à celui (officieux) de pire régression en l’espace d’une saison, Stephenson a de quoi regretter son choix de carrière…
Un bon gros flop !
« Pas du tout. J’adore le système, les coaches et mes coéquipiers. Certains joueurs arrivent à s’adapter rapidement mais pour d’autres, ça demande plus de temps. Je fais partie de la deuxième catégorie. »
On sent évidemment le discours aseptisé de ce brave Lance mais le problème demeure. Recruté à grand frais l’été passé, Stephenson ne donne clairement pas satisfaction avec ses piètres moyennes de 8 points, 5 rebonds et 4 passes. A quasiment 10 millions de dollars la saison, ça ne marche pas ! Et Steve Clifford a son explication.
« Le problème avec lui, c’est qu’il n’a que 23 ans et c’est sa première expérience dans un nouveau système. Il a joué pour la même équipe, le même entraîneur et le même type de structures offensive et défensive pendant quatre ans. Il doit encore travailler. En trois jours, Mo [Williams] avait compris tout ce qu’on faisait. Quant à Lance, il lui faut plus de temps pour être à l’aise. »