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Parce qu’il était « trop petit », Adidas avait refusé de signer Michael Jordan

Chicago Bulls vs. Los Angeles Lakers

L’histoire de Michael Jordan est pavée de refus : au lycée, lorsque le fameux Leroy Smith lui est préféré pour intégrer l’équipe première ; à la draft, lorsque Portland choisit Sam Bowie et… au moment de trouver un sponsor.

Nul n’ignore que, jeune, Michael Jordan voue un culte à Adidas. S’il porte des Converse à North Carolina, c’est avant tout parce que Dean Smith, l’entraîneur phare de l’université, est payé pour représenter la marque. Une fois sélectionné par les Bulls, le joueur cherche un sponsor, soutenu par son agent David Falk, lequel cherche un contrat majeur pour la jeune star.

Adidas, le premier choix de Sa Majesté

Michael Jordan ne jure que par la firme aux trois bandes mais par loyauté envers Dean Smith, il accepte de visiter les locaux de Converse. La marque étoilée lui offre 100 000 dollars par an, mais ni l’agent de Jordan ni son père ne sont convaincus.

« Nous étions dans une position difficile. Si nous donnions plus à Michael, qu’aurions-nous dû faire avec Magic, Bird et Dr. J ? » rappelle le responsable marketing de Converse de l’époque, Joe Dean, à ESPN.

Qu’en est-il d’Adidas ? La marque allemande ne fait pas d’offre. Les négociations entre les deux parties sont compliquées, et les tensions familiales présentes au sein de la direction n’aident pas. Michael Jordan met en balance la proposition de Nike, décidé à s’allier avec sa marque préférée.

« Si vous faites une offre similaire, je signe avec vous. » dit-il.

Adidas passe son tour. Quelques jours plus tard, David Falk conclut un arrangement en or avec Nike. La suite, on la connaît.

Jabbar, Ewing, Duncan… Adidas préfère les « grands »

Mais plus de trois décennies plus tard, le Wall Street Journal revient en détail sur la décision de l’époque d’Adidas. Lors d’une longue enquête sur les nouvelles ambitions de l’entreprise (article payant), la revue révèle que les distributeurs de la marque espéraient qu’elle signe le joueur des Bulls. Or, les dirigeants n’étaient pas convaincus par le potentiel marketing d’un arrière, convaincus que les meilleurs atouts étaient… les pivots. À cette époque, la marque est représentée par Kareem Abdul-Jabbar et elle privilégie ce type de profil. Un an plus tard, elle obtient ainsi Patrick Ewing.

Depuis, la marque allemande s’est largement fait distancer par sa concurrente de Portland sur le terrain du basketball. Selon les analystes Morgan Stanley, Nike et Jordan Brand contrôlent ainsi 97% du marché des baskets aux États-Unis.

Entre temps, Adidas a longtemps prolongé cette tradition de promouvoir les intérieurs, avec Dwight Howard ou Tim Duncan. Depuis quelques années, elle commence à se tourner vers des profils plus attractifs pour le grand public, dans un premier temps avec le jeune Kobe Bryant, puis avec Derrick Rose, John Wall ou Andrew Wiggins. Certainement dans l’espoir de ne pas perdre une seconde fois un Michael Jordan.

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