Un match de cancres entre deux des plus mauvaises équipes de la ligue, avec des Sixers venus à Los Angeles chercher un 3e succès de rang. Joker de luxe, Jeremy Lin en avait décidé autrement, décrochant son meilleur total de la saison (29 points) pour permettre aux Lakers de s’imposer 101-87. Un succès en guise d’hommage à Steve Nash, jeune retraité des parquets, mais aussi à Byron Scott, endeuillé par le décès de sa mère.
Ce sont pourtant les Sixers qui menaient au début du 4e quart-temps. D’un petit point, mais c’était annonciateur d’un quart-temps équilibré, et donc de suspense. Mais pas du tout…
Les coéquipiers de Thomas Robinson ne vont plus inscrire le moindre panier pendant 7 minutes. Ils vont même manquer 12 tirs sur 13… Résultat, sous l’impulsion de Jeremy Lin, les Lakers leur collent un 20-4, et le score passe à 94-79 à quatre minutes de la fin.
La suite sera sans intérêt, et on retiendra de cette victoire des Lakers, la domination sous les panneaux (52 prises à 39 ; 9 contres) et l’apport du banc (59 points inscrits). Il y a de l’enthousiasme dans cette équipe, et c’est toujours agréable de finir une saison foirée sur une bonne note.