« C’est une comparaison que je ne devrais probablement pas faire car elle est injuste pour Gordon à ce moment-là de sa carrière mais en termes de comportement, je trouve qu’il y a des moments où il ressemble beaucoup à Grant Hill. Grant rendait certains gestes si faciles qu’on avait l’impression qu’il ne forçait jamais. Je vois ça en Gordon. Il joue avec beaucoup de confiance en ce moment. »
L’hommage est signé Quin Snyder, coach du Jazz, et ancien joueur et assistant à Duke. Il est donc parfaitement placé pour comparer Gordon Hayward et Grant Hill. Certes, Hill était davantage un « playmaker », mais Hayward brille aussi par sa polyvalence et par sa capacité à être efficace sans jamais donner l’impression de forcer.
Cette nuit, face aux Kings, il a brillé en défense sur Rudy Gay mais aussi et surtout en attaque. Dans toutes les positions, et avec une facilité incroyable, il a fait exploser la passive défense de Sacramento. Il n’a rien forcé, et simplement pris les shoots qui s’offraient à lui pour terminer avec un 13/23 aux tirs.
Sa présence rassure, et elle permet à son coach de débuter le match avec une paire inédite Exum-Millsap à l’arrière.
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