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Toronto boosté par le nouveau James Johnson

NBA: Toronto Raptors at Boston CelticsPassé par Chicago, Toronto, Sacramento et Memphis, James Johnson est revenu chez les Raptors mais il n’est plus le même joueur.

Entre sa fin de saison 2012-2013 avec les Kings et ses débuts avec les Grizzlies en 2013-2014, il a joué 10 matches en D-League. Il tournait alors à 18.5 points, 9.1 rebonds, 4.8 passes et 3.4 contres de moyenne avec les Vipers de Rio Grande.

Un passage qui a changé sa mentalité puisque ensuite il a rebondi, et de bonne manière, avec les Grizzlies.

« Ce ne fut pas une leçon d’humilité, mais plus de motivation. Je me suis retrouvé en tant que ‘winner’, car j’étais la principale raison du succès de mon équipe en D-League », estime-t-il au Raptors Republic.

Mais cet été, en choisissant Toronto, il a pris un risque. En 2011-2012, il avait eu plusieurs prises de bec avec le coach Dwane Casey. Revenir sous les ordres d’un coach avec lequel les relations sont compliquées n’apparaît pas comme une évidence. Mais ça, c’était avant.

« A ce moment là de sa carrière, il n’était pas prêt à accepter le rôle dans lequel il était », avait rappelé Casey, lors du media day. « Ce n’était pas personnel mais on avait une approche différente avec James. Désormais, il est dans une nouvelle situation dans sa vie. Il reste simple dans son jeu et fait des choses faciles. Plus il va continuer ainsi, mieux il va grandir en tant que joueur. »

Johnson a donc mûri pour s’intégrer dans le collectif des Raptors. Surtout que l’équipe a bien changé entre 2012 et 2014, devenant une vraie place forte à l’Est.

« J’ai grandi, je suis plus mature, j’assume plus. Notre saison en commun (tumultueuse avec Casey), c’est davantage ma faute que la sienne. Je suis heureux d’être revenu et de faire le maximum pour que ça fonctionne. »

Avec 7 points, 3.8 rebonds en 19.6 minutes par match et un différentiel de + 58 quand il est sur le terrain, Johnson réalise une bonne saison. Et que dire des Raptors ? Ils sont premiers de l’Est avec 16 victoires et 5 défaites. Plus de doute, Johnson a bien fait de retenter sa chance avec Casey et Toronto.

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