Le match des étoiles a été l’occasion de voir en « live » ce que pourrait donner une association entre LeBron James et Dwyane Wade et le moins que l’on puisse dire c’est que la paire a bien fonctionné à Dallas.
Wade a inscrit 28 points, délivré 11 passes et volé cinq ballons en route vers le titre de MVP tandis que James a ajouté 25 points, 6 passes et 5 rebonds.
Interrogé sur une possible association des deux joueurs l’été prochain, les deux compères n’ont pas caché le plaisir qu’ils prennent à jouer dans la même équipe :
« On peut rêver, n’est-ce pas ? » a malicieusement déclaré Dwyane Wade suite au match.
« Vous avez vu comme on se trouve bien quand on joue ensembme. Spécialement quand nous allons au panier et que nous nous trouvons par des passes lobées. Je joue avec lui depuis de nombreuses années que ce soit aux J.O. ou pendant les All-star games et c’est super à chaque fois. LeBron rend le jeu plus facile pour tous ses coéquipiers. On le voit à Cleveland, donc quand je peux être son coéquipier pour une journée, je prends du plaisir. Il est une des raisons qui fait que je peux soulever le trophée de MVP aujourd’hui. »
Plus de mystères donc, si James veut rejoindre Wade du côté de Miami cet été, Dwyane l’accueillera à bras ouverts.
De son côté, The Chosen One est resté, comme à son habitude, plus évasif voire insignifiant.
« Wade est un grand joueur. C’est génial de jouer avec des gars aussi talentueux, des gars qui veulent gagner, des gars qui sont de vrais compétiteurs chaque soir. Donc nous verrons. »
L’hypothèse de leur réunion va continuer d’alimenter l’actualité jusqu’à l’été prochain, et chacun va être invité à donner son avis sur la question.
Si Chauncey Billups émet des doutes sur l’association des deux superstars, Stan Van Gundy, qui coachait la sélection de l’Est dimanche voit lui un duo au potentiel infini :
« Je ne pense pas qu’il ait fallu attendre ce soir pour comprendre que cela effraierait chacun de nous dans la ligue. Deux talents incroyables de toute évidence. »
Sur ce que l’on a vu la nuit dernière, il y a en effet de quoi fantasmer.