Avec 10 défaites de suite et 12 sur les 13 derniers matches, les Hornets vivent des temps compliqués. Malgré l’arrivée de Lance Stephenson, l’équipe ne confirme pas sa belle saison passée.
Michael Jordan doit avoir des souvenirs malheureux dans la tête, puisque les défunts Bobcats étaient habitués à ces séries de défaites, dans des saisons historiquement mauvaises. Pour ESPN, il est revenu sur son travail au quotidien de propriétaire de la franchise de Charlotte. Et clairement, le début d’exercice 2014-2015 est loin de ses attentes.
« Je voudrais qu’on soit meilleur que l’an passé, avec nos 43 victoires. Quand je suis arrivé à Chicago, on n’était pas une bonne équipe, mais on a travaillé. Une fois au sommet, on ne veut plus perdre. Je souhaite que cette équipe acquiert ce sentiment. »
On verra dans les prochaines semaines, si le mauvais démarrage de saison n’est qu’un accident ou un retour en arrière pour une équipe qui progresse depuis quelques années. Tout comme Jordan, dont on a d’abord moqué les « talents » de dirigeant.
« Je me suis toujours considéré comme un propriétaire qui essaie de prendre les bonnes décisions. Si ce n’est pas le cas, on apprend et on va de l’avant. Je me suis amélioré, j’ai expérimenté diverses situations de succès mais aussi de revers. Dans ce sens, je pense avoir progressé. »
Jordan n’est pas seul à prendre des décisions, un staff l’accompagne, mais il comprend qu’il cristallise les critiques.
« On collabore mais tout commence avec moi. Les critiques aussi. Quand les choses vont bien, on voit ça d’un point de vue général ; quand ça va mal on regarde vers le haut. Je comprends ce processus des décisions à prendre et l’emprise que j’ai sur ces décisions. »
Enfin, Michael n’a-t-il pas encore des fourmis dans les jambes, à 51 ans… ?
« Ai-je toujours pensé que je pouvais continuer de jouer ? Oui, c’est la nature humain. Mais, dès que je prends un ballon, mes genoux me font mal. Maintenant, je suis dans un style différent, je suis là où j’ai besoin d’être. »