Tony Parker trop fort pour les Kings

À domicile, San Antonio remporte sa sixième victoire de suite 112-104 contre des Kings privés de DeMarcus Cousins (malade). Un score en trompe-l’oeil tant les Spurs ont maîtrisé leur sujet. Grâce à Tony Parker, très fort ce soir (27 pts, 8 pds), Kawhi Leonard (19 pts, 4 cts) ou Tim Duncan (18 pts, 8 rbds, 3 pds, 2 cts), Ettore Messina a pu vivre une soirée tranquille pour sa seconde rencontre en tant que head-coach. Pourtant, les Kings ont fort bien joué, notamment avec Rudy Gay (23 pts, 8 rbds, 8 pds) ou Ben McLemore (14 pts), mais ce soir, il ne pouvait rien arriver aux hôtes de l’AT&T Center.

Tony Parker agresse d’emblée

Comme souvent chez les Spurs, c’est Tony Parker qui donne le ton dès le début du match, avec plusieurs tirs en périphérie pour mener son équipe. Malgré l’absence de DeMarcus Cousins, Sacramento répond à l’intérieur avec un bon Ryan Hollins, servi par Rudy Gay très actif. La circulation de balle faiblit côté texan avec le retour du meneur français sur le banc, mais Ettore Messina envoie Manu Ginobili sur le terrain, lequel distribue trois passes décisives de suite. Les Spurs mènent 21-18 avec un tir primé de Matt Bonner, et si les Kings tiennent, le retour de Parker leur remet un petit coup avec un nouveau jump shot puis un tir à trois points à neuf mètres au buzzer pour conclure le quart-temps (26-22).

San Antonio ne force rien, mais déroule. Seule la défense peut laisser à désirer sur les ailes avec Rudy Gay et Omri Casspi qui font du bon boulot en pénétration. La capacité à s’écarter de Carl Landry gêne Duncan, mais dans cet exercice, Boris Diaw n’est pas mal non plus, lui qui ajoute un nouveau tir derrière l’arc, puis un lay-up renversé magnifique pour donner 6 longueurs d’avance (41-35). Un écart qui grimpe à 10 avec Manu Ginobili qui enfonce le clou à deux reprises, mais Rudy Gay s’accroche et tient son équipe. Cependant, San Antonio a bien élevé son niveau d’un cran et le mouvement du ballon, souvent initié par le All-Star français, est superbe. Sur un nouveau tir à trois points de Bonner, les Spurs rentrent au vestiaire en tête de dix points (61-51).

San Antonio domine sans jamais forcer

La seconde mi-temps est un modèle de jeu collectif présenté par San Antonio. Les solutions sont trop multiples, avec Kawhi Leonard et Danny Green à trois points, Tim Duncan à l’intérieur. Ben McLemore s’éveille mais là encore, Tony Parker inscrit six points consécutifs, avant de retrouver Tim Duncan. Les Spurs mènent de 11 points (82-71). Pourtant, Rudy Gay se démène, soutenu par McLemore. Sacramento joue vraiment bien, et aussi bonne soit-elle, la défense texane ne peut que le reconnaître. Tenaces, les Kings reviennent sous la barre des dix points pour le dernier quart-temps (88-80).

C’est au tour d’Aron Baynes de faire un petit chantier dans la raquette, avant que Boris Diaw ne fasse admirer sa palette, à la passe ou à la conclusion. À nouveau, sous la tutelle de Parker, le mouvement des hommes de Messina est effrayant de fluidité. Gay et McLemore poussent, mais Tim Duncan fixe pour Leonard dans le corner, avant qu’il n’inscrive lui-même un lay-up servi par Ginobili, très altruiste ce soir. Le meneur hexagonal trouve à nouveau Leonard derrière l’arc pour plier le match une bonne fois pour toutes.

C’est une belle victoire pour le collectif texan, au sein duquel tout le monde s’est illustré. Même Marco Belinelli, toujours en pleine misère avec son tir (0-6 malgré des positions ouvertes), ne se démobilise pas du côté défensif. La bonne nouvelle se situe aussi dans le retour de Cory Joseph, encore limité mais qui pourra faire souffler Parker à terme, lui qui a encore joué 38 minutes cette nuit. D’ailleurs, il n’y aura pas de repos pour les Spurs en déplacement dès aujourd’hui à Boston. Les Kings attendront lundi pour jouer Memphis.