Interview Jae Crowder : « À l’Ouest, chaque match est une vraie bataille »

Depuis le départ de Shawn Marion vers Cleveland, Jae Crowder est le meilleur défenseur extérieur des Dallas Mavericks. Au sein d’un effectif pléthorique, l’ancienne star de Marquette ne joue pas beaucoup (3,3 points en 10 minutes de moyenne) mais donne le meilleur de lui-même à chacune de ses apparitions sur le terrain. Le fils de Corey (ancienne gloire de la Pro A) a répondu à nos questions lors de son passage à Washington.

Jae, les Dallas Mavericks ont largement modifié leur effectif pendant l’intersaison. En quoi cette équipe est-elle plus forte que l’an passé ?

Nous avons engagé beaucoup de joueurs de talent cet été à tous les postes. Tyson Chandler est l’un des meilleurs défenseurs du championnat et rien que sa présence dans la raquette change beaucoup de choses pour nous. Il est une machine à gober des rebonds et nous apporte une réelle solidité dans la peinture. Chandler Parsons est un très bon shooteur et un joueur très complet, Jameer Nelson est un meneur d’expérience, et nous avons également recruté beaucoup de joueurs de complément, capables de nous aider tout au long de la saison.

Le début de saison est excellent avec un bilan de 9-3. Quelles sont vos principales forces et faiblesses ?

Pour l’instant, notre grande force est notre attaque. Nous sommes en tête de la ligue au nombre de points marqués et deuxièmes à l’adresse aux tirs. Nous partageons bien la balle et sommes efficaces aussi bien à la création qu’à la finition. Je ne sais pas si nous pourrons tenir ce rythme pendant toute la saison mais pour le moment tout va très bien à ce niveau. En revanche, notre défense n’est pas au niveau où nous souhaitons qu’elle soit. Nous avons une marge de progression intéressante mais il faut travailler pour parvenir à devenir plus solides, notamment sur le jeu en transition. Ce n’est encore que le début mais nous savons que nous avons des progrès à faire à ce niveau.

Après le départ de Shawn Marion, on vous prédisait un rôle bien plus important au sein de la rotation cette saison. Comment vivez-vous ces premières semaines de compétition ?

La concurrence est rude sur les ailes. Je me tiens prêt et essaye de jouer le mieux possible dès que le coach fait appel à moi. Ce n’est pas facile à vivre mais c’est comme ça. Je dois être plus efficace en attaque et rentrer mes tirs dès que je suis sur le terrain. Sur le plan défensif, je dois m’occuper des meilleurs joueurs adverses et mon but est évidemment de limiter leur impact au maximum et donner tout ce que j’ai sur des séquences de jeu relativement courtes pour le moment.

La profondeur du banc est l’une des forces de l’équipe. Comment cela va-t-il vous aider au fil des mois ?

Assurément, c’est l’un de nos gros points forts et nous avons des joueurs capables d’entrée en jeu dans des situations précises ou pour faire face à des matchups particuliers. C’est toujours important d’avoir des rotations de qualité. Une blessure est vite arrivée et avec la fatigue accumulée pendant 82 matchs, pouvoir faire tourner l’équipe sans handicaper son rendement est un luxe que peu de franchises peuvent avoir. Quand les playoffs arriveront, c’est un facteur qu’il faudra prendre en compte et sur lequel nous serons avantagés par rapport à nos adversaires.

Dallas évolue au sein de la division la plus relevée de la ligue. Quels sont vos principaux rivaux cette saison ?

Dans la Conférence Ouest, il n’y a pas de mauvaise équipe. Tout le monde peut battre tout le monde et chaque match est une véritable bataille. Je pense que l’avantage du terrain sera vraiment déterminant parce que les équipes sont si proches les unes des autres que le moindre bonus que l’on peut se donner peut faire pencher la balance du bon ou du mauvais côté.

Propos recueillis à Washington.