Chris Andersen en retard sur sa préparation

Heureux et épanoui sous le soleil de South Beach, Chris Andersen ne doit pas cependant confondre Miami et Club Med’. Pas forcément très actif pendant l’intersaison pour ce qui est de la préparation physique, le Birdman doit encore se mettre à niveau par rapport à ses coéquipiers qui participaient à un match d’entraînement mercredi soir. 

Tenu écarté de cette rencontre interne au Heat à cause d’une douleur au mollet, Andersen doit ronger son frein et attendre que cette blessure se soigne avant de reprendre le chemin de l’entraînement. Quand on sait à quel point son jeu dépend de sa condition physique, il faudra donc attendre un peu avant que Birdman soit à nouveau complètement efficace.

Mais le vétéran de 36 ans en profite pour répéter ses gammes. Signe du temps qui passe, Andersen a décidé de travailler sur son tir dans le périmètre pour élargir sa palette offensive.

« On m’a dit il y a longtemps déjà que même si je m’appelais Birdman, je n’allais pas pouvoir sauter comme ça pour toujours. » analyse Chris pour le Miami Herald. « Comme [Shaquille O’Neal] l’a dit, on a droit à un certain quota de sauts dans notre carrière. J’ai eu la chance de pouvoir en disposer jusqu’à 36 ans et j’espère bien pouvoir sauter encore quelques années mais je veux être capable de shooter aussi. Cela pourrait prolonger ma carrière de trois ans… peut-être. »

Birdman a-t-il épuisé son quota de « jump » ?

Ayant déjà exprimé sa volonté de s’établir à Miami pour sa reconversion, Andersen veut poursuivre sa belle aventure avec le Heat… et ce même si LeBron (et les rêves de titre ?) est parti. Avec un effectif retravaillé comptant notamment Luol Deng, Josh McRoberts ou encore Shabazz Napier et Danny Granger, le rôle des piliers de l’intérieur que sont Udonis Haslem ou Chris Andersen sera encore plus important.

« C’est tout l’intérêt pour moi de perdre un peu de poids pour retrouver ma vitesse et mon agilité en termes de déplacements latéraux » ajoute Chris.

Capable d’amener 12 points et 10 rebonds quand on rapporte sa production de l’an passé (6 points et 5 rebonds à 66% de réussite aux tirs) sur 36 minutes, Chris Andersen est encore un joueur productif, et une véritable arme de dissuasion près du cercle en défense. Seulement s’il retrouve toute sa forme et son tonus !