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Team USA, instinct de tueur, Russell Westbrook… Kevin Durant fend l’armure

kevin-durant-game6Dans un portait que lui consacre le USA Today, Kevin Durant s’est livré sur sa personnalité et son amour pour la ville d’Oklahoma City.

L’ailier du Thunder est épanoui et apprécie chaque instant dans la ville où il joue depuis 2008 et le départ de Seattle.

« Je vis au jour le jour avec le Thunder. C’est mon principal objectif. Je ne peux pas prédire mon futur, donc je profite de ces moments. Je suis bien ici, j’apprécie mes coéquipiers, la direction que la franchise prend. Ce n’est pas une réponse toute faite. C’est la vérité. »

Ce qui explique que la perspective d’être free-agent en 2016, donc de peut-être quitter le Thunder pour une destination plus sexy ou plus intéressante sportivement, ne l’emballe pas pour le moment.

« Je suis ici depuis sept ans, j’ai grandi dans cette ville. J’aime OKC, et cette ville m’a adopté comme je l’ai aussi fait. On grandit ensemble. Quand on passe autant de temps dans un lieu, on en fait partie. C’est une grande partie de ma vie, donc je ne peux pas dire que je suis impatient d’arriver à juillet pour quitter la franchise. »

« Je suis à l’aise avec mes colères »

Il est donc concentré sur la saison à venir, après des playoffs où la blessure de Serge Ibaka a freiné les ambitions face aux Spurs, où Thabo Sefolosha et Derek Fisher sont partis durant l’été et où le Thunder a manqué Pau Gasol durant le mercato. Son rôle de leader lui impose une discipline et une patience nécessaires pour conduire son équipe au titre suprême.

« Ce fut un été chargé pour nous tous. Pour moi, car je dois revenir avec le leadership, c’est fun de montrer la voie aux joueurs match après match avec les trois E : engagement, énergie, effort. On est toujours inquiet, on voit le temps défiler et la pression arrive et on fait les choses dans la précipitation. Alors qu’il faut vivre au jour le jour, et tout ira bien. »

Une attitude qui tranche avec les autres superstars, qui veulent souvent gagner beaucoup et vite. Durant assume : c’est son caractère.

« J’ai réalisé que je voulais être moi-même. Quand je suis en colère, je suis désormais à l’aise. Je jure pendant une interview ou je crie sur mes coéquipiers. C’est bien, car c’est moi. Je suis humain, et parfois je suis en colère, les gens ne le comprennent pas. Ils voient les sportifs comme des super-héros qui ne sont jamais affectés, mais parfois si. »

Il n’échappe donc pas aux critiques. Charles Barkley avait déclaré qu’il manquait de « killer instinct », la presse d’Oklahoma l’avait appelé « Mr. Unreliable » (« Monsieur Pas Fiable ») durant le premier tour des playoffs contre Memphis.

« Parfois, ça me touche, car je travaille tellement. J’ai entendu que les gens disaient que je n’avais pas l’instinct du tueur, comme Kobe Bryant ou Michael Jordan. Mais je réponds que, si j’ai réussi à survivre dans cette ligue aussi longtemps, c’est bien que je l’ai. Ce n’est pas quelque chose qui se matérialise toujours avec des victoires ou des titres. Aujourd’hui, je suis MVP et on parle parfois de moi comme du meilleur joueur du monde. »

« Pour Team USA, que les gens qui critiquent aillent se faire foutre »

Le forfait de dernière minute avec Team USA avant la Coupe du monde n’a rien arrangé.

« C’était un choix compliqué, parce que je voulais jouer. S’il n’y avait eu que les matches, cela aurait été parfait. Mais les déplacements, les entraînements ont fait que je voulais me reposer pour la saison. Je me sentais mal de prendre cette décision pour le staff de Team USA que j’adore. Je devais le faire pour moi-même, j’ai été un peu égoïste et ça rend les gens mécontents. »

Et que répond-t-il à ces gens ?

« Sérieusement, qu’ils aillent se faire foutre. Je suis ainsi, c’est comme ça que je le ressens. J’ai pris les ‘il se fiche de son pays’, ‘il est soft’. Je m’en fous. Ces gens ne me connaissent pas, ils ne savent pas le travail que j’ai investi, ce que j’ai fait avant. »

Enfin, Durant a conclu sur son coéquipier Russell Westbrook et son GM, Sam Presti.

« Notre relation avec Russell a évolué et ce serait dur de ne pas jouer avec lui, donc je n’y pense pas. Et Presti ne nous voit pas comme des chiffres, et c’est ainsi qu’on apprécie ce qu’il a apporté. On a une superbe relation, je le connais depuis que j’ai 18 ans, il m’a vu évoluer. On a beaucoup parlé, il veut connaître mon opinion et j’aime ça. Il me donne de l’espace. »

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