Son pote LeBron James est revenu chez lui à Cleveland mais le Birdman ne lui en veut pas le moins du monde. A l’instar de nombre de ses coéquipiers du Heat, Chris Andersen ne tient effectivement pas rigueur à King James d’être retourné du côté de l’Ohio. Après avoir gagné un titre et participé à deux finales NBA consécutives, le compagnonnage d’Andersen auprès de James a été plutôt réussi.
Le Birdman s’est trouvé un nouveau nid dans le sud de la Floride, et il n’a pas l’intention de le quitter. Sous ses tatouages et son image de grand fou, Andersen pense déjà à sa reconversion.
« Mon objectif a toujours été de revenir à Miami. » confie-t-il au Palm Beach Post. « En plus du titre et de la qualité de la franchise, les fans qui m’ont très bien accueilli à mon arrivée de Denver ont fini de me convaincre de rester. La décision a été facile à prendre. Le basket est un business. Et pour ma reconversion, quel meilleur endroit aurai-je pu trouver que la franchise où j’ai gagné un titre. Je vais nulle part. »
Le Birdman veut déjà en découdre
Sans James, l’effectif de Miami n’est clairement plus le même. Le Big Three n’est plus, il faut désormais trouver une autre manière de procéder pour la troupe de coach Spoelstra.
Mais avec les arrivées de Josh McRoberts, Danny Granger ou encore Luol Deng, Miami va présenter une équipe solide dans la conférence Est. Le Birdman en est convaincu et il est impatient d’en découdre.
« D’après ce que j’ai vu des tests physique d’hier, beaucoup des gars sont dans une bonne forme physique. Les petits nouveaux sont très en forme. Ça nous motive encore un peu plus. Je pense qu’on a une équipe pour jouer le titre. On a une belle saison à jouer. Je suis impatient de commencer la saison et d’aller au charbon. J’ai besoin d’un peu de compétition pour me chauffer. »
Plus léger après un été à « marcher dans la chaleur du Texas » et « à courir dans les montagnes du Colorado » (ses deux maisons), Chris Andersen aura certainement un rôle prépondérant dans la rotation du Heat. Ne serait-ce que pour maintenir cette continuité avec l’ère du Big Three, quand Miami dominait la conférence Est…