Alors que la saison NBA touche à sa fin, l’heure est au bilan pour les joueurs des deux finalistes, les San Antonio Spurs et le Miami Heat. Si les stars comme LeBron James ou Tim Duncan sont évidemment sous les feux de la rampe, d’autres traversent la finale dans l’anonymat. C’est le cas de Michael Beasley qui cire le banc. Malgré une saison régulière correcte (7,9 points, 3,1 rebonds), l’ancien numéro 2 de la Draft n’est entré en jeu que trois fois pendant les playoffs.
« Il a gagné en maturité cette saison, sur le terrain et en dehors » déclare pourtant Erik Spoelstra, qui l’a également coaché lors de son année de rookie en 2008.
Malgré une carrière sur la pente descendante depuis trois ans, Beasley ne se décourage pas pour autant et veut rester positif.
« J’ai beaucoup appris cette année. Pas seulement de LeBron ou Dwyane, mais aussi de Rashard, Udonis, Birdman ou Ray, une équipe pleine de vétérans et de futurs membres du Hall of Fame » raconte Beasley dans une interview pour NBA.com. « Il y a eu beaucoup de bonnes choses, notamment sur le plan mental. J’ai appris à agir dans le bon sens. Comment rester dans le droit chemin. »
Ces paroles seront-elles suffisantes pour attirer l’attention des GM pendant l’intersaison ? L’an passé, les Suns ont préféré sacrifier 12 millions et deux années de contrat avec Beasley plutôt que de le laisser pourrir le vestiaire. Quelques mois auparavant, Beasley était devenu persona non grata à Minnesota. Mais tout cela fait désormais parti du passé.
« Qui n’a pas fait d’erreur ? Qui n’a pas de cadavre dans son placard ? C’est la vie c’est la transformation d’un gamin en un jeune homme. Je veux rester en NBA. Ma place est ici et je vais prouver que je ne suis plus le même joueur qu’il y a quelques années » a-t-il ajouté.
Maintenant que le Heat se trouve dos au mur, Michael Beasley pourrait-il être une solution pour le Heat lors du Game 5 ? Erik Spoelstra a refusé de répondre mais a laissé la porte ouverte à toute éventualité…