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Document : LeBron James, back to the roots (4eme partie – interview)

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Le documentaire « More than a game » aurait dû sortir au cinéma cet automne. On attend toujours…

Du coup, beaucoup d’entre vous n’ont pas pu découvrir ce témoignage assez saisissant des années lycée de LeBron James.

Sur Basket USA, l’oubli est réparé : voici un reportage à Akron et Cleveland qui vous dit tout du p’tit gars de St. Vincent-St. Mary devenu star planétaire…

Pour cette dernière partie, une interview exclusive avec l’Elu.

more-than-a-gameA n’en pas douter, « More than a game » va marquer l’histoire des documentaires basket. Le film retrace donc l’aventure de cinq potes d’enfance – LeBron, Sian, Willie, Romeo et Dru -, de leur première rencontre à leur épopée victorieuse dans le championnat national lycéen 2003. La principale force du documentaire réside dans la variété et la qualité des images proposées. Le réalisateur Kristopher Belman mêle en effet images d’archives inédites, tournées à l’intérieur du groupe par un élève qui réalisait un projet vidéo sur l’équipe du lycée, témoignages recueillis cette année et images d’époque de télévisions nationales comme ESPN.

On y découvre ainsi l’intimité de LeBron et de ses amis, des relations à la fois fusionnelles et conflictuelles entre eux et avec leurs parents, avec pour trame narrative directrice l’aventure sportive de l’équipe de basket de St. Vincent-St. Mary à Akron. Souvent drôle et émouvant, sans tomber dans le mielleux, le documentaire n’est pas exclusivement centré sur LeBron James. C’est une véritable histoire d’hommes qui permet de mieux comprendre qui est « The Chosen One » et pourquoi il est si attaché à sa ville natale.

lebron-james-irishC’est également l’occasion d’apprendre quelques anecdotes croustillantes sur LeBron et ses potes. On voit ainsi le « King » rapper sur le morceau de 50 Cent « In da club » ou expliquer que lorsqu’il était petit, sa chambre était tapissée de posters de basket avec chaque mur réservé à l’une de ses idoles : Kobe Bryant, Allen Iverson, Michael Jordan… Dru Jr, le plus petit de la bande, se pendait quant à lui à une barre pour grandir plus vite !

« On a versé notre larme en voyant le film pour la première fois », reconnaît Sian Cotton que l’on aperçoit en train de danser en tutu fushia…

« On l’a fait pour inspirer les jeunes », précise Willie McGee.

L’autre vertu de ce film est de restituer efficacement la pression médiatique et populaire qu’a subie LeBron James dès son plus jeune âge. Objet d’une attention maximale de la part des médias et des fans, littéralement fascinés par le phénomène, le lycéen a connu une popularité précoce, pas forcément évidente à gérer pour un adolescent qui se devait d’être constamment exemplaire. Malgré quelques longueurs, on passe un bon moment devant les 105 minutes de ce doc sur l’amitié et le basket.

L’avis de LeBron

MONDIAL BASKET : LeBron, pourquoi as-tu souhaité qu’un film soit réalisé sur ton histoire avec tes potes du lycée ?

LeBron JAMES : J’ai deux garçons qui aiment le basket. Je veux être sûr qu’il connaisse cette histoire. Ils ont des rêves et j’espère qu’ils feront tout pour les réaliser. C’est un moyen de leur faire comprendre qu’il faut rester humble et chérir ce qu’on a et ce qu’on a vécu, car tout peut s’arrêter du jour au lendemain. J’espère aussi que j’inspirerai des jeunes en les incitant à devenir meilleurs. Je sens que je peux donner l’espoir et la force aux enfants de vivre leurs rêves. Enfin, c’est aussi une façon de rendre hommage aux gens d’Akron qui m’ont connu quand j’étais gosse et qui m’ont vu devenir un homme.

MB : Pourquoi es-tu resté si attaché à ta ville ?

L.J. : Cette ville fait partie de moi. J’ai grandi là-bas. C’est elle qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, avec toutes les épreuves mais aussi les bons moments que j’ai pu y vivre. Le fait de continuer à habiter à Akron me permet de rester humble. Venir d’une petite ville, ça vous fait apprécier tout ce que vous avez réussi à obtenir et ça vous aide à ne jamais rien considérer comme acquis. Peu importe où j’irai ou ce que je ferai, je penserai toujours à Akron.

MB : Qu’est-ce qui t’a poussé à jouer au basket ?

L.J. : J’adore le jeu. J’avais plus d’amour pour ce sport que pour le football américain, par exemple. Ce qui m’a aidé aussi, c’est d’avoir quatre ou cinq amis qui adoraient le basket. Quand je n’avais rien à faire, j’avais toujours deux, trois, voire quatre copains avec qui jouer. Ce sont mes amis qui m’ont inspiré et le fait qu’on partageait les mêmes objectifs.

MB : A l’époque, imaginais-tu que votre histoire puisse donner lieu un jour à un film ?

L.J. : Non, bien sûr. Nous étions des gamins qui pensaient simplement aider un élève pour un projet scolaire. Mais avec tout ce qui se passait autour de nous, on savait que ça pourrait être réutilisé un jour. Cette amitié était tellement spéciale… La preuve, ces gens sont toujours autour de moi aujourd’hui. Le basket, c’est finalement tout petit quand on parle de famille et d’amitié. Jamais je n’échangerais cette aventure avec mes potes de St. Vincent-St. Mary contre un titre NBA !

MB : Vous étiez très proches sur le terrain comme en dehors. Qu’est-ce qui vous a tant rapprochés ?

L.J. : Ce rêve commun, gagner le championnat national et devenir meilleurs au basket. On adorait jouer, c’est ce qu’on voulait faire tous les jours. Et rien d’autre. J’ai déménagé une bonne douzaine de fois quand j’étais enfant. Ce n’était pas forcément facile de se faire de nouveaux amis. J’avais vraiment besoin de sentir que je faisais partie d’un groupe, d’avoir un pool d’amis sur lequel compter. C’est aussi pour ça qu’on était toujours tous les cinq ensemble. Aujourd’hui encore, on se parle presque tous les jours au téléphone.

MB : Comment es-tu passé, en six ans, du lycée à un titre de MVP en NBA ?

L.J. : Par le travail. Je n’ai raté qu’un seul entraînement lors des sept dernières années. Si tu veux réussir, il faut avoir de la détermination, travailler dur pour être le meilleur. Je pense aussi que le fait d’avoir été élevé par une mère célibataire m’a fait grandir plus vite, et même plus vite que je ne le voulais. J’ai été mature très tôt parce que je devais être l’homme de la maison. Je devais faire les choses qu’un père fait habituellement. Ça aide à rester humble. Quand j’étais enfant, je jouais tous les jours, surtout quand il n’y avait pas école. On se levait à 8 h du matin, quelquefois à 7 h, pour aller jouer au basket. On n’en avait jamais marre. Il n’y avait pas de jeux vidéo, on ne s’intéressait pas aux filles… Non, notre truc à nous, c’était le basket ! C’est tout ce qu’on faisait.

La bande-annonce du documentaire

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