L’affaire Donald Sterling a-t-elle finalement eu un effet positif sur l’image des Clippers ? C’est ce que semble indiquer Andrew Reid, directeur technique de la société SponsorHub, qui calcule la popularité des marques en temps réel, par rapport notamment aux réactions sur les réseaux sociaux.
Même si ces études sont à prendre avec des pincettes, elles sont de plus en plus utilisées par les marques et les entreprises pour prendre le pouls de l’opinion publique.
En ce qui concerne les Clippers, le Xscore calculé par l’entreprise est passé de 99 (sur 100) le 25 avril, à 84 après la publication des commentaires de Donald Sterling par TMZ et 66 dans les heures qui ont précédé la réponse de la NBA. La réputation de la franchise était ainsi en train de dégringoler.
Une contre-attaque efficace de la ligue
« C’était surprenant », explique Andrew Reid. « Nous parlions à une marque liée à l’équipe à ce moment-là et ils avaient le sentiment qu’il fallait se séparer le plus vite possible de la franchise ».
Néanmoins, la contre-attaque d’Adam Silver a rapidement fait effet. L’amende, le bannissement et la volonté affichée de virer Donald Sterling, associés à la campagne « We Are One », ont changé la dynamique. Le 4 mai, juste après avoir éliminé les Warriors au Game 7, le XScore des Clippers était remonté à 92.
Pour la NBA, le processus est identique avec une baisse rapide (à 82) et une remontée fulgurante à 100, son niveau de départ. Grâce à leurs figures populaires (Chris Paul, Blake Griffin, Doc Rivers), les Clippers ont ainsi pu endiguer la première vague d’impopularité et même en profiter puisque l’équipe est plus connue qu’auparavant auprès du grand public. Car au fond, « il n’y a pas de mauvaise publicité »…