Doc Rivers chargé de rassurer et consoler les employés des Clippers

Pendant que Donald Sterling aggravait son cas et que son ancienne assistante et petite amie se confiait à ABC News, Doc Rivers passait lui quelques heures avec les employés des Clippers, dans le centre ville de Los Angeles. La raison ?

« Parce qu’il y en avait besoin », a rétorqué le patron sportif de la franchise, confiant que les employés rencontrés vendredi matin ont pensé à ne plus travailler pour le club.

Sommé par un dirigeant de venir se rendre sur place discuter avec des salariés affectés mentalement par l’affaire, le Doc s’est exécuté, même à 24 heures d’un Game 7 face aux Warriors.

« J’ai pu me rendre compte à quel point beaucoup de gens ont pu être touché par cette affaire. Des gens qui ne sont coupables de rien sont quand même blessés et il faudrait trouver la solution pour que ça s’arrête. Malheureusement, je ne l’ai pas », a expliqué le coach de retour au centre d’entraînement.

Que ce soit les préposés à la billetterie, au marketing ou à d’autres départements, tous se sont épanchés sur leur soucis.

« Il n’y pas grand monde qui leur parle, c’était dur de voir ça. Je ne réalisais pas. Certains au marketing étaient en larmes, je me sentais vraiment mal pour eux. Et là j’ai pensé que jusque-là l’attention était centrée sur les joueurs et les coaches, leurs réactions, mais jamais sur ces gens. Ils ont pourtant aux premiers rangs et bossent aussi pour cette franchise. Comme nos joueurs, ils ont pensé à arrêter de travailler. Ils avaient besoin de quelqu’un qui leur dise de continuer de le faire. Nous essayons toujours de recoller les morceaux. »