Le premier affrontement entre les deux équipes avait été très bon, le second a tenu toutes ses promesses. Miami a eu besoin d’un énorme 15-0 en fin de match, porté par son sauveur Ray Allen pour faire tomber James Harden et Dwight Howard (113-104).
Les deux Rockets ont fait leur match mais cela n’a pas suffi face à un Heat en partie retrouvé. Plus agressif, moins dans un rythme de sénateur, plus tranchant dans l’attaque du panier. Houston, en plein road-trip face à de fortes équipes, est dans le dur depuis trois matches.
Un combat de poids-lourds
Erik Spoelstra a décidé de titulariser Greg Oden pour le 100e match de sa carrière. Un choix logique puisqu’il faut faire face à Dwight Howard. Seulement, l’ancien Blazer va souffrir tout le match, manquant de vitesse quand il s’agit de monter au panier. Entre les ballons perdus, Dwight Howard va justement dominer les débats. Mais, globalement, c’est Miami qui a les commandes de la rencontre grâce notamment au duo Wade-LeBron.
Les doutes sont rangés au placard pour une équipe agressive, en mouvement, et LeBron James démarre avec 11 points et des dunks dans tous les sens (32-28).
Les coups de sifflet généreux pour Dwyane Wade vont permettre au Heat de passer un 12-2 face à une bonne équipe de Houston, elle aussi. Le match est rythmé, agréable, accroché, dans le même style que le premier car les deux équipes jouent à un bon niveau (57-54). James Harden va, comme l’arrière du Heat, passer du temps sur la ligne des lancers-francs.
Chandler Parsons se montre et voilà Houston devant à l’entame du dernier quart-temps (79-81). C’est un vrai combat de boxe qui va connaître un tournant après un shoot à 3 points de Patrick Beverley. Les Rockets sont alors en tête de quatre points (98-102) à quatre minutes de la fin.
La technique de Howard, le tournant du match ?
Seulement, Dwight Howard va toucher le ballon après le panier, chose désormais interdite. Résultat, les arbitres sifflent une faute technique, dura lex, sed lex. Ray Allen va mettre le lancer-franc et c’est le début d’un run duquel Houston ne parviendra jamais à sortir. Le shooteur du Heat va profiter à merveille des oublis défensifs pour inscrire 14 points dans le dernier quart-temps. Avec 25 points au total, il établit son record de saison. Cette technique est-elle le tournant du match ? C’est exagéré, mais elle a donné un point gratuit au Heat tout de suite après avoir pris un coup sur la tête. Une bouffée d’oxygène en quelque sorte. En attendant, Houston encaisse un 15-0 dans le money-time et s’incline 113-104.
Les arbitres, pas toujours bien inspirés, se distingueront une dernière fois en sifflant une faute technique inutile à Beverley. C’était un très beau match, dans un bon esprit, dommage que les hommes en noir aient pris quelques mauvaises décisions. Cela n’enlève rien au succès de Miami qui peut repartir sur de bonnes bases avec une telle performance, tandis que Ray Allen monte en puissance et pointe désormais à la 21e place des meilleurs scoreurs de l’histoire, devant Allen Iverson. La classe, comme d’habitude.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.