Blake Griffin : "A la mi-temps, on s'est dit : 'Pourquoi pas 50 ?'" • Basket USA

Habituée aux secousses, Los Angeles a vécu un véritable tremblement de terre jeudi soir. Une vraie passation de pouvoir avec la plus large défaite de l’histoire des Lakers qui coïncide avec la plus large victoire des Clippers. Une rencontre qui va sans doute marquer l’histoire des deux franchises.

« Se faire battre de 48 points n’est jamais amusant » résume Jodie Meeks. « Au-delà du fait que c’est un record de franchise, c’est frustrant. A n’importe quel niveau, ce n’est jamais amusant de se faire humilier dans une rencontre diffusée sur le réseau national et devant le monde entier. On vaut mieux que ça. On a davantage de fierté que ça. Je ne pense pas qu’il y ait 48 points d’écart entre les deux équipes. »

Alors qu’on aurait pu penser que les Clippers allaient lever le pied après la pause, Blake Griffin avoue que ses coéquipiers et lui voulaient faire passer un message.

« A la mi-temps, on s’est dit : « Pourquoi ne pas monter à 40 points d’écart ? Pourquoi pas 50 ? Pourquoi ne pas essayer de faire mieux encore ? »

Kobe Bryant : « Misery = Motivation »

Pour Chris Paul, les Clippers ne pourront exister et gagner le coeur des habitants de LA qu’en gagnant.

« Depuis le début, c’est un sujet qui revient sur le devant de la scène. Pendant le match, leur public hurle : « C’est toujours la ville des Lakers ». Ce n’est un secret pour personne. Mais pour notre part, on doit se concentrer sur notre jeu, et continuer dans notre voie. On ne veut pas aller trop haut ou trop bas. On veut juste s’améliorer ».

Le pauvre Pau Gasol qui pensait avoir tout vécu aux Lakers espère juste que cette fessée ne laissera pas de traces.

« Ce fut un match horrible de notre part, avec des balles perdues, l’absence de repli défensif et pas de circulation de balle. On n’a rien créé pour les autres, et tout part de là. Mais on ne peut pas se focaliser sur ce match, sinon on va vraiment tomber plus bas, et ça peut devenir vraiment moche. »

Spectateur de cette humiliation, Kobe Bryant a le mot de la fin. Toujours via Twitter.