Detroit – Dallas : la force tranquille

En pleine bourre, les Mavs ont tenu le choc face aux déménageurs des Pistons (Smith-Monroe-Drummond) grâce à son basket bien léché. Les 32 points de J-Smoove et le double-double costaud de Monroe (17 pts, 17 rbds) n’ont pas pesé lourd dans la balance face au collectif adverse (31 passes, 8 joueurs à 7 pts et plus). Des 24 points de Dirk  »Clutch » Nowitzki aux 13 passes de l’ancien aspirateur de ballons Monta Ellis, sans oublier les 18 points, 6 rebonds et 5 passes du 6e homme Vince Carter. Résultat, Detroit a couru après le score tout le match, et s’incline finalement 113-102.

Sur leur lancée

Le semblant d’euphorie né de la victoire de la veille acquise au Palace face à des Hawks en chute libre est vite retombé cette nuit face à des Mavs qui n’en finissent plus de surprendre. Rapidement hier, les hommes de Rick Carlisle ont pris la mesure des Pistons. Certes, ils ont d’abord souffert à l’intérieur, face à un duo Monroe-Drummond des plus dissuasifs, sans parler de Josh Smith qui, dans la foulée de la veille, a réussi 11 de ses 13 tentatives au tir en première mi-temps. Mais plus intelligents au rebond offensif, et plus précis que jamais, eux aussi, comme 24h plus tôt à Philly, les Mavs ont pris leurs distances en fin de première mi-temps.

Cocktail explosif provenant du Texas

Le mélange du talent, de l’explosivité, et de l’expérience, voilà le terrible cocktail qui rend Dallas si fort cette saison. Au Palace cette nuit, c’est avec Calderon, Ellis, Carter, Marion et Wright sur le parquet que les Mavs ont fait la différence. Et chacun leur tour, les lascars de Mark Cuban ont apporté. Après avoir signé son entrée par deux missiles à 3 points, c’est Vince Carter qui est allé se frotter aux intérieurs avec succès pour faire passer les siens à +10 (42-52). Un écart que Dirk Nowitzki, toujours au top de sa forme et de son shoot, mettra un point d’honneur à conserver à la mi-temps (44-54).

Josh Smith s’éteint sur un air de déjà vu

Même s’il y a du mieux chez les Pistons, à l’image des progrès dos au panier de Drummond malgré ses problèmes récurrents de fautes, ou de l’agressivité retrouvée de Josh Smith et ses 32 points (mais 0 dans les 15 dernières minutes), jamais Dallas n’aura été inquiété après la pause. Monroe se sera employé à ramener les siens, et Caldwell-Pope mettra même Detroit à -4 sur la 7e passe décisive de Bynum (80-84). Mais en face, les Mavs n’ont jamais cédé à la panique, bien au contraire. Un panier en iso du big Dirk, et un dunk du toujours aussi explosif Brandan Wright, relançait les Texans à 12 minutes de la fin (82-88).

Ellis décolle enfin

Alors que deux paniers à 3 points de Nowitzki et Carter avaient déjà calmé les ardeurs du Palace, Monta Ellis, discret jusque là au scoring, a pris les commandes du bolide pour mener jusqu’à son terme un voyage de 48 minutes sans turbulences. L’ex warrior servait Devin Harris pour un 2+1 qui faisait déjà dépasser les 100 points aux Mavs, avant de coller 10 points dans le dernier acte. Dans son rôle de deuxième lame aux côtés d’un Nowitzki aux certitudes inébranlables, Ellis semble s’épanouir comme un poisson dans l’eau, pour le plus grand bonheur de la franchise texane.

Demain soir, c’est au Garden que Dallas terminera son trip à l’Est. Pour les Pistons en revanche avec Golden State, San Antonio puis Houston, le calendrier de la semaine prochaine ne présage rien de bon.

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