John Loyer avait prévenu ses joueurs : cette fois, pas de démarrage poussif, il fallait entrer dans le match rapidement pour ne pas mettre Charlotte dans du coton. Mais le successeur de Maurice Cheeks dispose visiblement de la même écoute dans le vestiaire que le premier coach viré de la saison : Greg Monroe a manqué ses huit premiers shoots, Josh Smith a lui attendu son septième tir pour inscrire un panier et le duo a cumulé un 2/17 à la pause.
En face et comme la veille au Palace, les Cats récitaient d’emblée leurs gammes avec aisance, rentrant 7 de leurs 9 premiers tirs. Kemba Walker (16 assists, record en carrière) a parfaitement dirigé sa troupe devant une défense de Detroit qui confirme une fois de plus que la première lettre de son nom ne mérite pas sa majuscule. Le « D » est une lettre inutile aux Pistons, à se demander à quoi sert le Sheed !
Un collectif qui se met en place à Charlotte
Les Bobcats en profitent encore pour finir à 51% de réussite dans une rencontre dominée de bout en bout. Revenus aux vestiaires avec seulement 6 points d’avance, Will Byum (14 pts, 8 assists) et Rodney Stuckey (15 pts) compensant l’impuissance du frontcourt, les Bobcats ont définitivement engoncé leurs victimes dans une crise profonde en leur passant un 17-3 pour débuter la seconde période.
Lorsque Detroit est revenu à -9 dans le dernier quart temps, Josh McRoberts (15 pts) a envoyé deux tirs primés s’accoupler avec le filet. Devant un Brandon Jennings efficace (20 pts, 6 assists, 4 rbds, 3 steals et 2 balles perdues) mais expulsé à moins de deux minutes du terme, Kemba Walker a confirmé qu’il avait franchi un cap cette saison alors que Ramon Sessions (10 pts, 10 assists) a désormais les allures d’une jolie doublure.
Quant à Al Jefferson, encore dominateur (29 pts à 12/20 et 8 rbds) mais moins glouton que la veille, il passe la barre des 20 pts pour la seizième fois en dix-huit rencontres. Detroit, qui a lâché neuf matches sur ses quatorze dernières, peut s’estimer heureux de n’être qu’à deux victoires et demi des ouailles de Michael Jordan pour le dernier strapontin qualificatif en playoffs.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.