Terrence Ross saisit la balle au bond pour Toronto

Avant d’affronter le champion en titre sur son terrain, les Raptors restaient sur une superbe dynamique de 5 victoires d’affilée. C’est bien simple, depuis le départ de Rudy Gay le 9 décembre, Toronto semble avoir trouvé la parfaite alchimie avec 10 victoires en 13 matchs.

Libéré par cette nouvelle donne, l’arrière bondissant des Raptors, Terrence Ross (22 ans) a posté 9 matchs à plus de 10 points. Tournant à 12.7 points avec un très bon 49.4% à trois points (40/81), Ross est en train de faire oublier son prédécesseur, Rudy Gay.

« La plus grosse opportunité de ma carrière »

Bien conscient du boulevard qui lui a été ouvert par son GM, Masai Ujiri, le produit de la fac de Washington compte bien faire fructifier cette occasion en or.

« C’est une énorme opportunité pour moi, probablement la plus grosse de ma carrière, donc j’essaye d’en profiter au maximum. Je veux tout faire pour rester titulaire. Il ne s’agit pas uniquement de marquer des points, il faut faire tout ce qu’on me demande de faire et de jouer dur en défense. Et puis, il y a un degré de concentration à maintenir, » prévient Ross au Toronto Sun.

Après une saison rookie assez timorée (6 points, 1 rebond de moyenne), Terrence Ross a enfilé les pompes de titulaires et pour le moment, son coach Dwayne Casey ne semble pas regretter une seule seconde sa décision de le préférer à Landry Fields. Question d’équilibre avec les deux autres arrières, Kyle Lowry le meneur bouledogue et DeMar DeRozan l’attaquant racé.

Une nouvelle donne à Toronto

« Franchement, il s’adapte vraiment très bien à son nouveau rôle de titulaire. Quand les défenses font prise à deux sur Kyle ou DeMar, il en profite et je pense qu’il aime ça. Il doit encore bosser sur ses lancers francs. Contre New York, il met 23 points mais pas une seule tentative aux lancers. Il doit profiter de ses qualités et même quand il shoote bien la balle, il doit aller en percussion provoquer les fautes. Car, contre les grosses écuries, il n’aura pas forcément ces tirs ouverts et il faudra créer d’autres situations, » tempère coach Casey.

Tout n’est évidemment pas encore joué. Terrence Ross connaît encore des matchs sans, comme face à Chicago le 14 décembre dernier où il déchirait à 4/12 aux tirs… Mais le nouveau Terrence Ross sait se rendre utile malgré tout : 6 rebonds, 4 passes, 1 interception, 1 contre.

Avec un cinq majeur plus équilibré et un banc désormais plus solide, les Raptors présentent un profil séduisant dans la division Atlantic qu’il mène avec 16 victoires pour 16 défaites. Quatrièmes à l’affût derrière les cadors que sont Miami et Indiana, la jeune troupe de Toronto pourrait bien faire des vagues d’ici à la fin de la saison. Un bon poil à gratter, pour sûr !