Les Raptors dévorent les Pacers pour la nouvelle année

Quoi de mieux qu’une victoire sur le leader de sa conférence pour débuter l’année ? Les Raptors ont entamé 2014 comme ils avaient fini 2013, sur les chapeaux de roue, et avec un beau succès 95-82 sur les Pacers. Ces derniers concèdent à peine leur 6e revers cette saison, mais n’ont pas été aidés par la piètre deuxième mi-temps de leur duo George – Hibbert. En face, les feux follets DeMar DeRozan et Terrence Ross  ont mené la danse, dans le sillage d’un Kyle Lowry toujours sur son nuage. Grâce à cette 4e victoire consécutive, Toronto assoit sa 4e place de la conférence Est.

C’est à croire que Masai Ujiri a des airs de roi Midas ! Après avoir redoré le blason des Denver Nuggets, qui sont rentrés dans le rang depuis, le nouvel homme fort de Toronto est déjà en passe de réaliser l’inimaginable avec son nouveau jouet, leader de l’Atlantic division après 30 matchs.

Kyle Lowry, high-level

C’est dans cette atmosphère que le leader à l’Est, Indiana, s’est présenté face à une formation en pleine confiance, qui restait sur 8 succès lors des 11 derniers matchs. Loin de se décourager après le 8-2 en faveur des Pacers pour lancer le match, les joueurs de Dwane Casey ont vite retrouvé leurs valeurs du moment : bloc homogène en défense, créativité et responsabilisation de tous en attaque. Le tout mené de main de maître par Kyle Lowry, auteur de 7 des 10 passes décisives de son équipe en 1er quart, principalement pour son duo d’artificiers Ross et DeRozan (26-18).

Danny Granger frappe fort

Mais les Pacers ne font pas la pluie et le beau temps à l’Est par hasard, et leur banc ne tardait pas à le rappeler. Avec Scola, Watson et surtout Granger, les troupes de Frank Vogel imposaient leur force, et à revenaient à hauteur dans le 2e acte. Bien plus en jambes et efficace lors de ses rentrées que lors de son pseudo retour lors de la saison dernière, Danny Granger apportait sa pierre à l’édifice, en scorant 9 points, mais aussi en distillant un savoureux alley-oop pour Paul George. D’un panier avec la faute, Ian Mahinmi offrait 4 longueurs d’avance aux siens à la mi-temps, loin d’être suffisant face à un collectif en pleine confiance (40-44).

Hibbert, l’impacteur impacté

Intimidé d’entrée de match par Roy Hibbert et ses 10 points en premier quart, Jonas Valanciunas, bien qu’en progrès ces derniers temps, peinait à soutenir la comparaison. Frank Vogel forçait le duel, à raison, surtout lorsque Toronto avait recollé à -4 sur un coast to coast de Ross à la conclusion d’une bonne défense sur George. Le géant Roy collait deux lancers puis un fade away comme à l’entraînement au jeune Jonas pour redonner de l’air à Indiana (50-58). Mais suite à la 4e faute de Hibbert (sur Valanciunas), les Raptors saisissaient l »occasion. Pour cela, ils pouvaient puiser dans la facilité parfois agaçante de Paul George, qui en perdant deux cruciaux ballons, relançait complètement Toronto. Le talent de Patterson, la rage au dunk de l’ancien pacer Hansbrough, magnifiquement servi par le premier cité, et l’adresse à 3 points de Salmons faisaient le reste. Après trois quart-temps, les locaux pointaient bel et bien devant (66-63).

Au bon souvenir de Tyler Hansbrough

En forçant la 5e faute personnelle de Roy Hibbert sur une bataille au rebond, Tyler Hansbrough ne pouvait pas mieux lancer son équipe dans le dernier quart. Mais l’ex intérieur d’Indianapolis ne s’arrêtait pas là. En interceptant une passe molle de Scola vers Mahinmi qui permettait à Ross de scorer à nouveau, en allant au lancer-franc, puis en parvenant à finir près du cercle, encore face à Scola, Hansbrough permettait aux Raptors de garder le momentum (74-72). Et dans les 6 dernières minutes, Lowry, opportuniste, et DeRozan, diablement efficace à mi-distance, finissaient le boulot, en infligeant un 14-5 fatal (88-77). Parmi les grands gagnants des récents mouvements ces dernières semaines, Terrence Ross volait un dernier ballon des mains de Paul George pour saler un peu plus l’addition (95-82 score final).

Les deux formations se retrouveront dès mardi prochain à Indiana. Nul doute que les Pacers auront à cœur de se racheter de cette « contre-performance ». Côté Raptors, l’année ne pouvait pas mieux commencer. Le moral est au beau fixe, et pour cause, il faut remonter au 6 janvier 2010 pour retrouver une équipe de Toronto à 50% de victoires après 30 matchs.

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