Héros du Game 5, Manu Ginobili est enfin redevenu « El Manu », le créateur, capable de punir une défense par ses tirs, mais aussi ses passes. Et forcément, après le match, l’Argentin a pu savourer ce retour en grâce.
« J’avais besoin de ça. J’avais du mal à marquer et j’avais besoin de sentir le jeu venir à moi », explique-t-il. « […] J’étais énervé et déçu. On jouait les finales NBA, on était à égalité et j’avais l’impression de ne pas vraiment aider l’équipe. C’était le plus frustrant. »
Ce que Ginobili a aussi pu savourer, c’est d’entendre le public scander son nom pour la première fois depuis longtemps.
« C’était super d’entendre ça. De sentir que j’ai vraiment aidé l’équipe à obtenir cette avance de 20 points, c’était un moment dont j’avais besoin dans la série. Donc je suis heureux que ce soit arrivé. »
Tim Duncan s’y attendait
Ginobili a donné le ton dès les premières secondes en rentrant le premier shoot du match.
« Ce premier tir était énorme, parce que ce n’était même pas un système pour lui. C’était un système pour moi », raconte Tony Parker.
La suite, c’est une énorme soirée. Des tirs longue distance mais aussi les drives d’équilibriste qui ont constitué la carrière de l’Argentin. Et tout ça, Tim Duncan s’y attendait.
« C’est un énorme compétiteur. Il veut bien jouer et aider l’équipe. Il voulait vraiment bien jouer. Je savais qu’il allait frapper fort ce soir. Je savais qu’il allait bien jouer. »
Pour sa première titularisation de l’année, El Manu a donc retrouvé toutes ses sensations et profité pleinement des espaces ouverts par Tony Parker et Tim Duncan. Quand les choses se passent de cette manière, les Spurs sont très durs à prendre. Maintenant, il va falloir prolonger encore un peu cette renaissance pour aller au bout.