Rencontre avec Jimmy Goldstein, le plus excentrique des fans NBA

Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais si l’on vous dit que le personnage en question est un abonné des Lakers et des Clippers et qu’il est incontournable dans le microcosme NBA avec son look bien à lui (composé de vestes cloutées, de t-shirts fluos, le tout couvert d’un chapeau en croco façon Indiana Jones), vous aurez sans doute reconnu de qui on parle.

Connaisseur et esthète du jeu, et même touriste francophile depuis sa plus tendre enfance (à Saint Tropez, sur la Riviera notamment comme il nous le racontait en off), Jimmy Goldstein a gentiment répondu aux questions de Basket USA. Ambiance.

On vous voit souvent à la Chesapeake Arena (l’an passé pour les finales par exemple), quelle équipe êtes-vous venu supporter ?

Je suis partagé pour cette série car ce sont deux des équipes que je préfère. Donc j’applaudis les deux équipes et j’espère qu’on aura droit à un grand match.

N’êtes-vous pas un poil déçu que Russell Westbrook soit blessé pour cette demi-finale ?

Oh oui, c’est certain. Je suis très déçu. Mais pas seulement Westbrook, il y a beaucoup de joueurs majeurs qui sont malheureusement blessés pour ces playoffs. C’est vraiment dommage. Je suis les Clippers et évidemment là-bas, j’étais attristé de voir Blake Griffin ne pas pouvoir jouer au maximum de ses capacités.

« Je voulais voir 18 matches en 18 jours »

Vous venez de mentionner les Clippers, on vous voit partout ! Combien de matchs avez-vous pu suivre durant ces playoffs ?

Je ne sais pas vraiment. Je n’ai pas compté les salles. Mais aujourd’hui, c’est le 18e jour des playoffs et j’ai vu 16 matchs. Normalement, à ce moment là, j’aurais dû en être à 18 matchs en 18 jours mais il y a eu des problèmes de vols annulés pour un match en début d’après-midi quand je devais aller à Memphis. Donc, j’en ai raté un ou deux comme ça.

Depuis quand avez-vous contracté cette passion pour la NBA ?

J’ai commencé à regarder la NBA quand j’avais 10 ans [à 15 ans, ce bon Jimmy a même été statisticien dans son Milwaukee natal, pour les Hawks à l’époque, ndlr]. Et ça fait maintenant 25 ans que je voyage pour aller voir des matchs un peu partout dans le pays.

Qui était votre joueur préféré à l’époque ?

C’était un joueur très connu en son temps : Bob Pettit (son portrait). Il jouait dans ma ville natale [de Milwaukee – champion en 1958, ndlr] et quand j’étais gosse, c’était mon joueur préféré.

Et quel est votre joueur préféré dans la ligue d’aujourd’hui ?

Je n’en ai pas un en particulier. Il y en a pas mal que j’aime bien. Mais bon, dernièrement, Stephen Curry est exceptionnel. J’aime aussi beaucoup Jamal Crawford des Clippers. J’aime bien les joueurs qui n’obtiennent pas forcément l’attention médiatique du pays mais qui ont des capacités techniques comme eux. Mais Stephen Curry l’a en ce moment, toute cette attention médiatique. Il est formidable.

Est-ce que c’est ce type d’artistes du ballon que vous venez voir si souvent d’aussi près ?

C’est clair ! Je pense que le basket est le sport qui requiert le plus de capacités athlétiques et techniques simultanément. Et c’est ce type de performance que je viens voir !

 Propos recueillis à OKC