Indiana – Atlanta : les Hawks cuits à l’étouffée

Fraîchement auréolé de son titre de MIP of the year, Paul George (27 pts, 8 rbds) a de nouveau mené les Pacers à la victoire. Un large succès 113-98 qui a une nouvelle fois mis en lumière le manque de profondeur de banc des Hawks, privés de Lou Williams et Zaza Pachulia, comparé à celui d’Indiana. Avec 38 pts venus de la réserve, les locaux ont trouvé en Pendergraph, Green ou encore Augustin des remplaçants de choix au moment de suppléer West (mouillé par les fautes) ou Stephenson (touché à la hanche). Mené 2-0 au moment de retrouver la Georgie, tout reste encore possible, même si on voit mal comment les hommes de Larry Drew pourraient inverser la tendance.

 Green et Pendergraph sortent du chapeau de coach Vogel

Le banc sera certainement une des clés de cette série entre Pacers et Hawks. D’un côté, l’effectif de Frank Vogel toujours très homogène, et de l’autre, une équipe d’Atlanta qui semble continuellement en quête de repères. Lors de ce Game 2, ce déséquilibre s’est dévoilé dès le début de la partie. Très rapidement touchés par les fautes, David West et Josh Smith ont dû rejoindre le banc dès les premières minutes. Et là où Indiana a su trouver l’alternative, laissant à George, Hibbert ou Hill le soin de se relayer à la marque, Atlanta s’est tout de suite agacé, se reposant trop sur les exploits du seul Jeff Teague, et accumulant les fautes techniques (pour Harris et Horford).

La blessure à la hanche de Lance Stephenson, survenue sur une réception brutale en fin de premier quart, là encore, n’a pas déstabilisé l’escouade jaune et blanche, bien au contraire. Progressivement, Green, à 3 points puis sur un poster dunk sur Josh Smith venait le suppléer, avant de passer le relais à Augustin, auteur de deux missiles coup sur coup depuis les 7,25 m qui permettaient à Indiana de passer à +11 (57-46) peu avant la pause.

Paul George plein de maîtrise

A la manière d’un Melo avec ses pull-up jump shots, ou d’un LeBron James lorsqu’il décide de monter le ballon jusqu’à la moitié de terrain adverse, Paul George se montrait une nouvelle fois en multi-facettes. Dès la reprise, le n°24 des Pacers se retrouvait à la réception d’un alley-oop envoyé par George Hill. Alors que les Hawks, de nouveau privés de J-Smoove, jouaient à tenter des coups avec Korver, une arme à double tranchant, George lui, faisait dans la constance, toujours là pour claquer un dunk, ou finir une contre-attaque avec lucidité. Et lorsqu’il lui arrivait de rater un tir, c’est Pendergraph qui pointait le bout de son nez pour envoyer une claquette dunk (83-68).

Un 15-1 pour saper le moral des troupes d’Atlanta

Lentement mais sûrement, Indiana creusait l’écart. Un avantage qui se dessinait définitivement lorsque Hill plantait un 3+1 dès le début du 4e quart. Et pendant que Paul George, 5e plus jeune joueur de l’histoire à réaliser un triple-double en play-offs lors du Game 1, faisait passer son total perso à 27 unités (record en carrière en playoffs), Hill et Hibbert se donnaient un malin plaisir à alourdir la note. Un 15-1 qui faisait très mal au moral des Hawks, incapables de stopper Indiana dans son élan (110-86).

Conclu par un dunk de Ian Mahinmi, cet acte II entre les deux équipes laissait déjà entrevoir une cassure qu’avait décelé Larry Drew lors du premier match. A lui de trouver la solution miracle pour requinquer ses troupes avant le 3e épisode, samedi soir à la Philips Arena.

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=pKbG7Ubrde8]

[box boxscore_240413_ind-atl]