L’info était passée inaperçue grâce à la belle victoire des Blazers face aux Hawks (104-93) vendredi dernier, mais le transfert de l’équipe en bus par le centre ville d’Atlanta a tourné au fiasco complet. Retour sur un épisode peu commun d’une saison NBA.
Deux accidents, plus une fusillade !
« On avait l’impression que tout était contre nous » commentera Wes Matthews dans The Orgeonian, pourtant héros du match avec 28 points.
Et pour cause, le bus des joueurs n’est arrivé à la Philips Arena qu’à 18h, soit 55 minutes après avoir quitté leur hôtel de l’autre côté de la ville. Sachant que le match était programmé à 19h30, ça laissait peu de temps pour que les joueurs mangent, soit strappés, s’échauffent, etc. Matthews justement, engloutira ainsi son repas 50 minutes avant l’entre deux. Pas idéal…
Mais avec un accident qui impliquait pas moins de 7 véhicules, puis un autre incident avec un 4×4 qui a trouvé le moyen de se retourner… et le pompon avec une fusillade dans un restaurant local, le bus des Blazers a heurté de plein fouet la réalité urbaine d’Atlanta, connue historiquement pour son taux de criminalité élevé.
Des souvenirs d’Europe pour Batum
Terry Stotts, le coach de Portland passé par les Hawks, préférait le prendre avec humour, malgré un dernier moment d’attente quand le train a cette fois retardé la progression du bus maudit.
« Je me suis presque arrêté à Friedman [magasin renommé pour ses grandes tailles à Atlanta] pour aller m’acheter une paire de chaussures. »
Pour Nicolas Batum, cet épisode n’était pas sans rappeler des vieux souvenirs de sa période de formation dans l’Hexagone.
« Oh mon Dieu. C’était comme un avant match en Europe. On est arrivé au stade une heure avant le coup d’envoi et c’était juste: “Allez, on y va!” »
Comme un symbole de leur saison compliquée, ce difficile trajet n’avait pourtant pas empêché les Blazers de signer un beau succès en Géorgie… Mais les playoffs semblent malheureusement déjà hors d’atteinte pour les coéquipiers de Damian Lillard (11e à 33 victoires et 37 défaites), d’autant qu’ils ont un calendrier hyper compliqué.