Erik Spoelstra fier de la fraternité qui règne à Miami

Annoncé sur la sellette il y a deux ans, Erik Spoelstra est aujourd’hui respecté de tous. Champion en titre et actuellement en tête de la ligue, le coach du Heat peut désormais souffler… enfin presque.

« En matière de coaching, je ne sais pas s’il est possible d’arriver à un point où vous pouvez vous relaxer ou sentir que vous avez le contrôle, » confie-t-il à une radio locale.

La tranquillité d’esprit, ce sera pour plus tard. Mais Erik Spoelstra sait aussi qu’il y a plus à plaindre que lui car, en plus de gagner, le plus jeune coach de la ligue est aussi à la tête un groupe soudé.

« Tout le monde s’apprécie beaucoup dans ce groupe. C’est un peu grâce à LeBron James, il apporte cet esprit de camaraderie. L’an dernier c’était pareil malgré la pression que nous avions. La différence c’est que les gars se connaissent mieux et se sentent plus à l’aise entre eux. »

« La plupart de ces gars ont fait des sacrifices financiers »

Le vrai bonheur pour Erik Spoelstra, c’est d’avoir des joueurs tous tournés vers un objectif collectif et commun, ce qui facilite considérablement son travail.

« 80% du travail pour un coach consiste à gérer les personnalités et à faire en sorte que tout le monde adhère au même projet. C’est difficile. Nous communiquons beaucoup sur le rôle de chacun et c’est assez unique d’avoir des vétérans au sein du groupe qui sont là pour s’assurer durant l’intersaison que chacun comprend dans quoi il s’engage. »

Sans oublier que beaucoup, à commencer par Dwyane Wade, mais aussi LeBron James et Chris Bosh, ont fait des sacrifices financiers afin de rendre ce projet réalisable.

« C’est l’une des histoires dont on parle le moins dans le monde du sport professionnel mais le fait est que vous avez là un groupe d’athlètes en pleine force de l’âge et que tous ont fait des sacrifices. La plupart de ces gars ont fait des sacrifices financiers pour ce projet. Peu importe combien, ils ont fait ce sacrifice pour faire partie de ça. »

Des efforts qui pourraient être récompensés par un second titre en deux ans si Miami continue sur sa lancée.