Les Lakers ont dominé la Conférence Ouest cette année et leur premier tour n’aura été qu’une formalité face aux Jazz.
Houston, qui s’est mué en forteresse défensive depuis la blessure de T-Mac, a réussi son passage avec plus de difficulté mais a fait preuve d’une sérénité sans faille dans les moments-clé. Les jeunes Blazers ont subi la loi des Texans dans la peinture et n’ont jamais réussi à hausser leur niveau de jeu offensivement.
Est-ce que Houston peut faire trébucher Los Angeles ou est-ce que Kobe Bryant va faire regretter à Ron Artest ses déclarations sur Brandon Roy ?
Voici nos analyses, secteur par secteur :
Les meneurs de jeu
Derek Fisher est plus un shooter qu’un meneur et ses jambes commencent à être sérieusement ankylosées. En défense, il a donc de plus en plus de mal à museler son adversaire, même si Deron Williams n’a pas été transcendant au premier tour. En laissant filer Rafer Alston, Houston a donné les clés à Aaron Brooks qui se révèle comme un meneur explosif qui n’a pas peur d’aller défier les gros dessous. Derek Fisher va devoir s’équiper de patins à roulette s’il veut tenir le rythme.
Avantage Houston
Les extérieurs
Kobe Bryant, Trevor Ariza face à Shane Battier et Ron Artest. Le meilleur joueur au monde et son pote « Mister Dynamite » face à deux gros défenseurs, assassins en puissance. Le duel risque d’être tendu mais les Lakers vont donner du fil à retordre aux Rockets et des maux de tête à Rick Adelman.
Avantage Los Angeles
Les intérieurs
A Houston, Luis Scola est un joueur intelligent et efficace. Yao Ming, sans doute l’un des deux meilleurs pivots de la Ligue à l’heure actuelle, peut devenir le cauchemar de son vis-à-vis s’il est dans un bon jour. Phil Jackson peut quant à lui compter sur un panel de choix impressionant. Odom-Gasol ou Gasol-Bynum. Les trois sont des titulaires en puissance, mais si la paire Gasol-Bynum est utilisée, cela peut considérablement gêner Houston. Gasol est aussi technique et plus grand que Scola et Bynum, grâce à ses longs segments, est capable de tenir Yao.
Egalité
– Le banc :
Sans doute le gros point fort de LA : Odom, Vujacic, Farmar, Brown, Walton, Powell… Tous peuvent apporter sur quelques minutes et donner à l’équipe un supplément d’énergie qui peut faire la différence. A l’inverse, Houston ne regorge pas de talent sur son banc. Von Wafer, Carl Landry et Kyle Lowry sont ainsi trop unidimensionnels pour peser sur le jeu.
Avantage Los Angeles
Les coachs
9 titres pour Phil Jackson, 0 pour Adelman qui a pourtant coaché de grandes équipes. Les deux hommes se sont souvent croisés dans leur carrière. Chicago-Portland à l’époque Drexler, Los Angeles-Sacramento à l’époque Webber. Et le Maitre Zen a toujours gagné. Série en cours ?
Avantage Los Angeles
La clé de la série
Bloquer le mouvement des Lakers. Les Rockets semblent moins bien armés que leurs adversaires pour accéder aux Finales de Conférence. S’ils veulent rêver d’une Finale NBA, ils vont devoir couper les lignes de passe et gêner les mouvements sans ballon incessants des Angelinos. Un travail de longue haleine qui s’avèrera difficile mais n’est pas impossible avec les gros défenseurs que possède cette équipe. Mais s’ils le réussissent, auront-ils assez d’énergie pour être performants en attaque ? Beaucoup de questions qui devraient bien vite être éclaircies.
Verdict
Les Lakers sont favoris. Mieux armés, possédant du talent sur tous les postes, parfois en double, ils vont sûrement donner le tournis aux Rockets qui devront se concentrer toujours plus en défense pour résister. Avec l’avantage du terrain, cela risque d’être compliqué pour les troupes de Rick Adelman.
Pronostic : Los Angeles 4-2
Et vous, vous pariez sur qui ?