31 points. 31 points en une mi-temps. C’est un record de franchise à San Antonio, et il appartient désormais à Tony Parker, qui égale George Gervin.
J’espère que vous vous rendez bien compte de l’exploit de notre TiPi national. 31 points… en une mi-temps. C’est le genre d’exploit réservé habituellement à un Kobe Bryant, un Dwyane Wade, un Michael Jordan ou un Wilt Chamberlain.
Et notre petit Français vient s’inviter dans la cour des grands, une fois de plus, permettant à la pause aux Spurs de mener 55-51 face à des Mavs incapables de le contenir.
Mais voilà, aussi fort soit Tony Parker, le basket est un sport collectif et un joueur, seul, ne peut faire gagner son équipe.
Il lui faut le coup de main, d’au moins un joueur.
Un Tim Duncan par exemple.
Après avoir vécu une soirée cauchemar, l’une des pires de sa grande carrière dans le Game 2, « Dream Tim » était de retour : 25 pts et 10 rbds pour lui.
On se dit alors qu’avec son tandem de choc, San Antonio peut égaliser.
Mais derrière TiPi et Duncan, il n’y a personne.
Alors le collectif des Mavs prend le dessus. Josh Howard (28 pts), Jason Kidd (17 pts) et Erick Dampier (10 pts) enquillent les points que Dirk Nowitzki (12 pts) ne parvient pas à mettre.
Et dans le troisième quart-temps, Dallas fait un mini-break (64-58) qui se transforme en gros break (83-71).
Les Spurs ne reviendront jamais.
A la fois victimes d’un effectif trop réduit, mais aussi d’un jeu bien stéréotypé : balle à TiPi qui drive. C’est tout. Une pauvreté tactique qui a fonctionné une mi-temps, mais pas deux.
A l’arrivée, Dallas s’impose 99-90 et mène 3-1 dans la série.
TiPi est dans le Top 5 des meilleurs marqueurs de ces playoffs, avec 43 pts hier soir il tape même son nouveau record en playoffs, mais San Antonio a un pied et demi en vacances.
Résumé du match