Atlanta – Indiana : on n’arrête plus les Hawks !

Les Hawks ont signé un 4e succès consécutif en s’imposant 109 à 100 contre Indiana. Privés de Josh Smith, les hommes de Larry Drew se sont appuyés sur leur force collective pour venir à bout des Pacers d’un David West. A + 16 en fin de 3e quart-temps (83-67), Atlanta a vu son adversaire revenir dangereusement jusqu’à 91-88, avant de définitivement céder face à l’adresse extérieure de Korver and co, et de la paire Pachulia-Horford, en grande forme dans la peinture.

MVP

Zaza Pachulia. Il a eu la lourde mission de remplacer Josh Smith (touché à la hanche) dans le cinq majeur. Aux côtés d’Al Horford, il n’était pourtant pas de trop pour contenir Roy Hibbert et surtout David West. Toujours au bien placé, et opportuniste en attaque, Zaza a fait vivre un véritable cauchemar à Hibbert. Alors que les Pacers étaient revenus à 46-43 peu avant la pause, l’intérieur géorgien scorait à 3 reprises près du cercle pour relancer les siens. Pareil en fin de match, c’est lui qui forçait la perte de balle de Hansbrough pour permettre à Jeff Teague deux marquer deux nouveaux points en contre-attaque, avant de clore les débats sur un dernier rebond offensif. Avec ses 17 points, 14 prises, il a été un grand artisan de ce 4e succès de suite.

Le fait du match

Le coude de Tyler Hansbrough. Le pire, c’est que c’est son coéquipier Lance Stephenson qui en a fait les frais ! A 91-85, David West devenait injouable, après avoir rentré son 2e panier de la soirée (et de la saison) à 3-points. Un tir en reculant, au buzzer des 24 secondes, autant dire que les Pacers étaient chauds. Mais sur une énième perte de balle d’Atlanta, Lance Stephenson, qui venait de récupérer un rebond offensif, remontait au cercle, mais croisait le coude de Tyler Hansbrough sur son chemin. Ce dernier heurtait l’arcade de Stephenson qui, en plus de rater une occasion en or de revenir à -4, devait retourner prématurément aux vestiaires pour se faire soigner. Un double coup dur dont Indiana n’a pas su remettre.

La satisfaction

Kyle Korver. Il a su profiter des nombreux espaces que lui ont accordé ses adversaires directs. A la rue trois jours plus tôt face à Detroit (2/9 à 3pts), l’ex joker des Bulls s’est racheté avec un beau 4/5 derrière l’arc. Des shoots déclenchés en éclair qui ont fait un bien fou à Atlanta face à une formation qui n’a pas lâché le morceau si facilement.

La stat

Les 12 passes décisives de Lou Williams. Son record en carrière était de 9 passes jusque là. Cette nuit, il en avait déjà distribué 8 au bout d’un seul quart-temps ! Pour son 4e match de suite en tant que starter (en remplacement de DeShawn Stevenson), l’ex-Sixer a fait briller ses coéquipiers avant de se servir, pour terminer meilleur marqueur des Hawks avec 21 points. Sa 12e passe décisive est arrivée à point nommé, pour permettre à Al Horford de sanctionner les Pacers à 5 mètres (93-88).

Le bide

Roy Hibbert. Une vraie déception par rapport aux attentes du début de saison, redoublées par la blessure de Danny Granger. C’est tellement récurrent qu’il pourrait rebaptiser cette rubrique avec son propre nom. Constamment fantomatique, Roy Hibbert a cette fois bien touché le fond, avec 0 point (0/2) et un petit rebond en 20 minutes de jeu. Pas agressif, il a subi, et n’a jamais pesé sur le match, pour le plus grand bonheur de Zaza Pachulia et Al Horford. Cela fait maintenant un mois et une semaine que Roy Hibbert n’a plus atteint la barre des 20 points dans un match NBA. Des stats indignes d’un joueur qui jouait dans les yeux avec Dwight Howard il y a deux saisons de cela.

À part ça

Josh Smith blessé, Johan Petro en a profité pour intégrer la rotation de Larry Drew. 4 petites minutes seulement mais un bon passage avec 4 points de Johan « hang-time » Petro, auteur d’un lay-up acrobatique à la D-Rose. Très bonne perf aussi (sauf un lay-up tout cuit raté, à oublier) de Ian Mahinmi (13pts), qui aura des minutes à gratter si Hibbert poursuite sa descente aux enfers. Al Horford a débuté la partie à 6/6 au tirs. Le rookie John Jenkins a établi son nouveau record en carrière grâce à un bon passage en 2e quart-temps avec 10 points. Et enfin, c’est la onzième fois de suite qu’Atlanta bat Indiana à la Philips Arena. Un atout que seuls les bons parieurs avaient soigneusement gardé au fond de leurs manches.

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