NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
CLE
IND0:00
HOU
GSW2:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • CLE1.28IND3.9Pariez
  • HOU1.73GOL2.16Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Nicolas Batum a trouvé la sérénité au Cameroun

On se demandait récemment si Nicolas Batum était le seul à justifier son nouveau « gros » contrat signé cet été. Mais avant de signer son contrat, Batman a d’abord souhaité s’évader. Loin de ses soucis, loin de l’agitation, loin de tout… mais surtout près des siens. Il est donc parti 4 jours au Cameroun pour rendre visite à sa famille mais il y a trouvé bien plus.

En pleine quête identitaire

Si vous ne le saviez pas encore, le papa de Nicolas Batum était camerounais et joueur de basket professionnel, notamment à Proville dans le Nord-Pas-de-Calais. Décédé sur un terrain de basket d’un malaise cardiaque foudroyant, alors que Nicolas n’a que 2 ans, Richard Batum laisse deux enfants derrière lui. Mais pour le petit Nicolas, le Cameroun ne veut pas dire grand-chose.

« Cela faisait 10 ans que je n’y étais pas retourné et je ressentais le besoin d’y aller en tant qu’homme et plus comme l’enfant de 13 ans que j’étais lors de mon dernier voyage, raconte-t-il à nos confrères de CSNNW.com. A l’époque, j’avais des belles chaussures et des jeux vidéos et je me souviens du sentiment que j’ai eu quand j’ai vu les autres qui n’avaient rien. J’ai grandi en étant conscient de ma chance. Mais à un moment donné, j’avais un peu oublié cela et j’ai donc décidé d’y retourner pour voir comment ma famille allait et comment je pouvais les aider. »

A bientôt 24 ans (le 14 décembre prochain), Batum est à un tournant de sa jeune carrière. Son rêve de jouer en NBA est depuis longtemps assouvi mais Nicolas en veut encore. Et surtout, il n’a pas encore exprimé tout son potentiel sur les parquets de la grande ligue nord-américaine. Et tout sportif professionnel qu’il est, Batum s’est lancé dans une quête identitaire fondamentale pour son équilibre.

« Les gens pensent que je suis Français parce que ma mère est Française et parce que je suis né en France, et que j’y ai grandi et tout et tout. Mais mon père est né et a grandi en Afrique et j’y ai des oncles, des cousins. Je suis d’Afrique aussi. »

« Je suis Africain, aussi »

Après un passage express à Yaoundé, la capitale, Batum est arrivé à Ezeka où son père est né et où les grands-parents de Nicolas sont enterrés. Là, il a pu constater la misère dans laquelle certaines familles sont contraintes de vivre. De quoi relativiser ses problèmes…

« J’ai été choqué de voir comment des jeunes filles de 14 ans élèvent leurs frères et sœurs. Elles ne peuvent pas aller à l’école parce qu’elles doivent travailler et s’occuper d’eux. Je leur ai dit qu’elles faisaient aussi partie de ce monde et qu’elles aussi pouvaient devenir quelqu’un dans la société. Mais j’ai surtout beaucoup écouté. »

Et dans le coup, Batum s’est rendu la vie plus facile. Son contrat a été signé dès son retour et il a bien fait tant il s’éclate dans cette nouvelle équipe des Blazers centrée autour de son association avec LaMarcus Aldridge (et Damian Lillard à plus long terme).

« Je ne pensais plus à la NBA, ni au basket, et encore moins à ma situation contractuelle. J’ai tout oublié là-bas. J’étais chez moi. Mon père y est, mes grands-parents y sont. J’étais apaisé. Je voulais à tout prix les aider. Je n’étais plus Français, j’étais Camerounais à part entière. »

Véritable idole au Cameroun où ses oncles lui ont raconté qu’ils suivaient tous ses matchs à la télévision, Batum continue d’explorer les différentes pistes caritatives pour aider son pays d’origine et il a lancé l’idée qu’il jouerait pour l’équipe nationale des « lions indomptables » en fin de carrière.

 

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *