A notre façon, nous avons décidé de célébrer les 37 ans de Shaquille O’Neal, en vous proposant une rétrospective de la saison 1999/2000. Année inoubliable pour le Shaq puisqu’il va remporter son premier titre de champion, mais aussi rafler les trophées de MVP de la saison régulière et des Finals, et même du All-Star game
De l’arrivée de Phil Jackson à la victoire en Finals face aux Pacers, en passant par l’incroyable finale de conférence face à Portland, Basket USA vous rafraîchit la mémoire et vous dit pourquoi la saison 1999/2000 du Shaq fut, sur le plan individuel, l’une des plus belles de l’histoire.
Après une première partie consacrée aux années Magic et à l’arrivée aux Lakers en 1996, puis une seconde consacrée à la saison régulière, place aujourd’hui aux playoffs avec une série aussi exceptionnelle qu’inoubliable face aux Blazers.
Sans doute l’une des plus belles finales de conférence de l’histoire. Digne des affrontements entre les Pistons et les Bulls de la grande époque.
Sacramento dès le premier tour !
Pour le 1er tour, qui se dispute au meilleur des cinq matchs à l’époque, les Lakers affrontent les Kings de Sacramento où évoluent Chris Webber, Jason Williams et Vlade Divac.
Après deux succès à domicile, et 34,5 pts/m avec 18 rebonds pour Shaq, Los Angeles perd deux fois à Sacramento. Le match décisif a lieu à Los Angeles et le Shaq répond présent : 32 pts et 18 rebonds pour une large victoire 113-86.
Un sérieux coup de chaud pour les Lakers qui savent qu’ils devront être à 100% à chaque match. Shaq finit la série à 29,4 pts et 17,4 rebonds/m et doit maintenant s’attaquer à Phoenix et son meneur All star : Jason Kidd.
Seulement Phoenix implose sous la puissance du pivot Californien. Trois défaites d’affilée et trois matchs à plus de 30 pts pour Shaq. Phoenix redresse la tête dans le Game 4, mais c’est un feu de paille. 4-1 pour les Lakers avec un Shaq toujours aussi prolifique : 30 points et 16 rebonds/m.
Portland avait un pied en finale…
La finale de conférence oppose donc les Lakers à Portland et son effectif de rêve : Rasheed Wallace, Scottie Pippen, Damon Stoudamire, Arvydas Sabonis entre autres.
Dès le Game 1, Shaq impose son physique : 41 pts, 11 rebonds et 7 passes, et une première victoire pour L.A.
Seulement Portland réagit et bat les Lakers lors du Game 2.
Pas d’inquiétude pour les Lakers qui gagnent les deux matchs suivants. A 3-1, les Lakers sont aux portes de la finale. Pourtant, Shaq et sa bande vont craquer.
Deux défaites d’affilée, et on a le droit à une septième manche. Le scénario idéal.
Ce match va rentrer dans la légende. Tout simplement parce que Portland va mener de 15 points à 10 minutes du terme. Sheed et les siens ont un pied en finale. Mais, la belle mécanique des Blazers va se gripper. Trois shoots d’affilée manqués et ce sont les Lakers qui reprennent confiance.
Symbole de cet incroyable retournement de situation, cette action de folie à 50 secondes de la sirène. 83-79 pour les Lakers. Kobe est face à Pippen, il le « crosse » et envoie Shaq au alley-oop. Shaq exulte comme rarement. Los Angeles est en finale avec une victoire au final 89-84.
Pris dans la tenaille Sabonis-Wallace, Shaq n’a pas eu son influence habituelle mais il tourne encore à 25,8 points et 12 rebonds de moyenne sur la série.
Prochaine et dernière étape : la finale contre les Pacers de Reggie Miller, et leur coach Larry Bird, habitué à jouer les Lakers en finale, mais en tant que joueur.
Le comeback des Lakers dans le Game 7 (écoutez l’ambiance…)
La dernière minute du Game 7 face aux Blazers (de la pure folie)
Demain : la finale face aux Pacers