Spike Lee est sans doute le plus célèbre fan des Knicks. Plus régulier dans sa passion et dans son amour du maillot que tous ceux qui se sont succédés sur le parquet du Madison Square Garden lors des dernières saisons, le réalisateur est le supporter n°1 de la franchise.
New York, c’est Spike Lee. Mais Spike Lee, c’est Brooklyn, son quartier. Le nouveau quartier des Nets.
« Non, non et non », annonce-t-il d’emblée lorsqu’on lui demande si un trade est à l’ordre du jour pour lui. « Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas. Je suis orange et bleu, baby. Orange et bleu. »
Brooklyn sera encore au cœur de son prochain film « Red Hook Summer » mais il le promet, l’homme de « He Got Game » ne reniera pas son allégeance aux Knickerbockers.
Plus de 40 ans au Garden
Il faut dire que le plus célèbre parquet de la ligue est sa seconde maison. À 13 ans, il était déjà là pour voir Willis Reed boiter dans le match 7 gagné des Finals 1970. Comment pourrait-il partir ? Il ne comprend déjà pas comment Jeremy Lin a pu vouloir quitter la ville.
« Orange et bleu, la Mecque du basket et tout l’amour qu’il a reçu ici ? Est ce qu’il a déjà essayé de marcher dans Houston ? »
Même s’il avoue en avoir marre de regarder de vieilles bannières et espère en voir bientôt de nouvelles, Spike Lee ne lâchera pas les Knicks, même lorsque sa tombe sera construite dans son quartier.
« Orange et bleu. Mon fils sera orange et bleu, et son fils après lui. Et ils m’enterreront dans ces couleurs… À Brooklyn. »