Héros du cinquième et ultime match de la finale avec ses 23 points à 7 sur 8 derrière l’arc, Mike Miller pourrait bien avoir livré là sa dernière bataille.
A 32 ans, le shooteur du Heat n’est pas « vieux » mais son dos en compote pourrait le forcer à tirer sa révérence plus tôt que prévu et Miller en a conscience.
« Ca sera dur pour moi de partir à la retraite et mais à un moment, je dois prendre la bonne décision, » déclarait-il à Fox Sports. « Je veux être capable de jouer avec mes enfants. »
Malgré son mental d’acier, on a pu constater à plusieurs reprises cette saison que Miller ne tenait quasiment plus debout sur un terrain.
Certes, il peut encore contribuer comme ce fut le cas mais ce qu’il fait subir à son corps ne peut pas éternellement durer. C’est pourquoi il espère que son problème n’est pas sans solution.
« Je jouerai aussi longtemps que je le pourrai. Si mon dos peut être soigné et que je peux jouer alors je le ferai. Le mieux pour tout le monde, c’est d’étudier sérieusement la situation. »
Sacrifié au nom de l’amnesty clause ?
En effet, il reste encore 3 ans de contrat à Mike Miller qui touchera 18.6 millions sur cette période.
Si son état ne s’améliorait pas, le Heat aurait alors une décision à prendre car il pourrait utiliser cette somme pour recruter (Ray Allen ?). Pour cela, il devrait auparavant amnistier Miller qui a prévu de rencontrer ses dirigeants pour en discuter plus tard dans l’été.
« Evidemment que nous allons en discuter mais ils pourraient décider de m’amnistier quand même. Qui sait ? C’est le business qui veut ça. Qu’importe, je suis heureux d’avoir pu faire partie de cette aventure. »
On ne lui souhaite évidemment pas mais si Miller devait quitter le monde du basket cet été, il pourra au moins se consoler en se disant qu’il est probablement sorti de la plus belle des manières.