A court de munitions pour contrer le jeu rêvé des Spurs, le Thunder s’est essayé à une stratégie inattendue : envoyer sur la ligne Tiago Splitter et Tim Duncan.
Avec 16 points de retard pour son escouade en fin de troisième quart-temps, Scott Brooks décide de tenter un « Hack-a-Splitter ». Le Brésilien n’est pas d’une adresse déconcertante aux lancers francs (5/10 dans les trois dernières minutes du 3e QT) et l’idée n’est pas saugrenue.
Sur les six possessions suivantes, San Antonio ne va scorer que 3 points. Au final, l’option tactique ne changera pas le cours du match mais Brooks ne regrette rien.
« Ils jouaient vite en multipliant les passes. Il fallait faire quelque chose et ça a eu le mérite de casser leur rythme« , estime le coach du Thunder.
En coupant le galop des Eperons texans, OKC a aussi tué l’ambiance dans le AT&T Center, rendant le spectacle médiocre pour des millions de téléspectateurs. Ce genre de considération, Gregg Popovich s’en moque comme d’un mauvais pinard et il a salué l’initiative d’un « c’est une bonne tactique« .
Reste alors à trancher le sempiternel débat de la faute antisportive ou non ?
La NBA ne fait pas la différence, et on peut considérer que ça fait partie de la beauté du basket. Ou pas.