Entre fin février et mi-mars 2009, une vague a déferlé sur la NBA. Elle portait un nom de code : « MV3 ». Pendant 11 matches entre le 22 février et le 14 mars, Dwyane Wade va afficher 38.3 points et 10.4 passes de moyenne à 55 % de réussite au shoot et même 45 % à 3-pts, lui qui n’était pourtant pas connu pour son adresse dans cet exercice.
Durant cette période, il y eut bien sûr son chef-d’œuvre contre les Bulls avec son shoot au buzzer à 3-pts, sur une jambe. Puis, cinq jours plus tard, il récidive avec 50 points, 10 rebonds, 9 passes, 4 interceptions et 2 contres face au Jazz dans une rencontre remportée en triple prolongation (140-129). L’arrière va manquer les shoots de la gagne à la sirène mais ses efforts répétés vont venir à bout d’une équipe d’Utah portée par Deron Williams et Carlos Boozer.
De plus, sur un dunk en troisième quart-temps, il devient le meilleur marqueur de l’histoire de la franchise floridienne, dépassant Alonzo Mourning (9 459 points inscrits à Miami). « Les records sont faits pour être battus », avait commenté pour ESPN l’ancien pivot, champion en 2006 avec Dwyane Wade. « Si quelqu’un devait bien finir par battre ce record, je voulais que ce soit D-Wade. Je suis fier de lui. »
Dix ans plus tard, au moment de sa retraite, le triple champion NBA et MVP des Finals 2006 aura porté son total à 21 556 points, loin devant Alonzo Mourning et les autres. Ce record est donc là pour longtemps. Très longtemps.