Kevin Durant propulse les Etats-Unis en demi-finale

Coach K et David Blatt avaient fait monter la sauce pour des retrouvailles entre Etats-Unis et Russie toujours délicates. A coups de déclarations et de rappels, les deux coachs avaient presque fait oublier l’enjeu principal de ce match, à savoir une place en demi-finale.

Mais l’équipe américaine ne s’est pas déconcentrée. Dans la deuxième mi-temps, Kevin Durant et ses coéquipiers ont solidement pris les commandes du match puis ont géré la fin.

Même si les Russes ont bien résisté, ils ont du s’incliner devant le talent de Kevin Durant, écoeurés par la facilité et le toucher du jeune ailier. Bien secondés par Chauncey Billups et avec un Lamar Odom qui a tenu la baraque à l’intérieur, les Américains s’imposent sans avoir jamais véritablement tremblé (89-79).

Pourtant, les Etats-Unis ont eu un début de match compliqué. Appliqués, patients, leurs adversaires résistaient et imposaient leur griffe offensive. Défensivement, il est toujours compliqué de contenir les contre-attaques américaines. Alors, David Blatt avait voulu donner du rythme.

Les entrées cumulées de Timofey Mozgow et Dmitriy Khvostov offraient du souffle à l’attaque russe. Le néo-Knick, par sa taille et sa réussite, posait pas mal de problèmes à une raquette US assez petite. Et les équipes étaient donc à égalité à l’entrée du deuxième quart. 25 partout.

Le temps d’adaptation passé, les joueurs de Coach K étaient plus rapides sur leurs rotations et laissaient moins d’espace aux shooteurs adverses. Sergei Bykov était bien adroit, mais il était trop seul. Même si l’attaque américaine paraissait bien trop statique sur phases arrêtées, l’écart commençait à se creuser.

Tout s’accentuait aux retours des vestiaires. Les Russes étaient en manque d’adresse. La pression défensive américaine s’accentuait, accélérant les pertes de balle et le rythme. Les paniers faciles s’enchainaient et les Etats-Unis rentraient dans une zone de confort dont ils ne sortiront plus.

La Russie resta assez loin pour ne pas inquiéter outre-mesure Billups et les siens, assez près pour ne pas les laisser se déconcentrer. Après une bonne série russe, Mike Krzyzewski prenait bien un temps mort à quelques minutes du terme. Mais le match ne pouvait pas échapper à ses hommes qui avancent donc logiquement dans le dernier carré.

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