Fer de lance (et symbole ?) d’une équipe de France qui alterne le bon et le pas bon du du tout, Tony Parker est revenu sur la victoire face à la Lettonie et la qualification des Bleus pour la deuxième phase.
Au micro de notre partenaire RMC, il affirme que « une équipe est née » et il estime que « la défense » est l’atout du numéro 1 de la France.
Qu’est-ce que vous ressentez après ce succès ?
Je pense qu’une équipe est née ce soir. Franchement. A moins dix points, avec aucune attaque, être dans le match et revenir, c’est bon pour l’avenir. On a un banc qui est solide. C’est clair que demain on en aura bien besoin demain (NDLR : aujourd’hui face à la Russie).
Après une qualification difficile, vous voyez la ligne droite désormais. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je commence à comprendre le jeu européen. Moins cinq, moins six, moins huit… c’est tellement lent que tu peux revenir vite. Deux-trois paniers, deux-trois stops d’affilée, et vous revenez dans la partie. On ne s’est jamais inquiété. Mais c’est vrai que lorsqu’on a été mené de dix points, on s’est dit : « On ne peut pas continuer comme ça. Il faut que l’on mette au moins un panier. »
Le deuxième quart-temps de l’équipe de France, avec seulement trois petits paniers inscrits, a été particulièrement mauvais…
Je n’essaie plus de comprendre le basket. Dès fois, c’est comme ça. Ce sont des matches bizarres. Surtout en Europe. Parfois, il y a des quarts-temps bizarres, du type 8-4. Il faut rester dedans, rester concentré, continuer à défendre. C’est ce que l’on a fait. Ce soir, on a gagné parce qu’on a continué à défendre. Même quand notre attaque était moins bonne, on défendait, on défendait. Quand tu défends, tu te donnes les moyens de gagner un match.