Le journalisme mène à tout aime-t-on répéter dans notre microcosme quand l’envie de diversification se fait sentir. Et bien sachez désormais que le basketball également. Finies les reconversions dans le coaching, les bureaux de General Manager, la musique, le poker, la mode ou bien encore les médias. Voici désormais l’après-carrière qui tue : champion de flipper ! Qui en a les honneurs ? Ce bon vieux Todd McCulloch.
Dans le film « Garden State », un ami d’enfance du héros Andrew, inventeur du velcro sans bruit, se morfond dans l’ennuie profond de son manoir. Jeune et riche, il a perdu toute notion de la réalité. Jeune et riche, Todd McCulloch l’a aussi été, avec 34 millions de dollars dans les poches et une carrière avortée rapidement par une blessure au pied. Lui aussi s’est payé une demeure de rêve. Mais il a quitté le Garden State, le New Jersey, pour profiter de la douceur d’une île à 30 minutes de ferry de Seattle. Et contrairement au déjanté du film, l’ancien pivot des Nets, double-finaliste NBA, ne tue pas son temps à jouer au Ball Trap. Lui s’est trouvé une passion pour le moins originale pour un ancien champion NBA: le flipper.
C’est le Washington Post qui nous rapporte cette histoire pour le moins originale. Pour 200 000 dollars, l’ex-camarade de jeu de Jason Kidd et Richard Jefferson s’est offert pas moins de 80 machines. Sa maison, pour le plus grand désarroi de sa femme, est devenu une salle de jeu digne de Vegas. Mordu, le grand Tood s’est même lancé dans une carrière professionnelle. En quatre ans il a amassé quelque 700 dollars. Avec presque 60 tournois par an, il peut vite viser les 1000 dollars annuels. Autant dire que McCulloch joue par amour. Classé officiellement 130eme mondial, il vaut en réalité le top 60 ou 70 à en croire le deuxième meilleur joueur de la planète. A quand un champion de bowling ou de billard ?