Perturbés par les rumeurs de trade, les tensions avec leurs dirigeants et un coaching staff qui cherche encore la bonne formule, les Lakers se rendaient à Dallas pour un duel toujours électrique avec des Mavericks qui les avaient balayés l’an passé, en playoffs.
Mais Pau Gasol et ses coéquipiers ont du caractère, et assez d’amour propre pour relever les défis qu’on leur propose. Face à Dallas, ils ont partagé le cuir avant de s’imposer (96-91), dans la douleur. Une victoire qui comptera.
Des Lakers qui retrouvent un jeu offensif fluide
Car les Lakers ont proposé de belles choses, notamment en première mi-temps. Pau Gasol était très concentré et la balle tournait bien. Et même si Kobe Bryant était étouffé par la défense pot de colle de Shawn Marion, Los Angeles faisait l’écart grâce à un bon passage de Matt Barnes.
Dallas pointait déjà à 14 points, obligeant Vince Carter et Dirk Nowitzki à cravacher pour revenir à égalité à la pause.
Une victoire malgré tous les lancers francs ratés
Les deux équipes ne se quittaient plus avec des joueurs qui se rendaient coup pour coup. Jusqu’à ce que l’inoxydable Derek Fisher rentre deux paniers décisifs dans le money-time. Pau Gasol et Andrew Bynum creusaient l’écart, avant que les Lakers ne se mettent à cafouiller sur la ligne des lancers.
Matt Barnes, Kobe Bryant rataient quatre lancers consécutifs et Dallas en profitait pour revenir à deux points. Pau Gasol loupait lui aussi ses lancers mais Matt Barnes était au rebond offensif et mettait fin à la série noire en rentrant ses deux tentatives sur la ligne. Los Angeles pouvait souffler.