Coaching : la zone friable de Boston face aux Chicago Bulls

Cette nuit, Chicago a dominé des Celtics qui alternent le bon et moins bon et qui naviguent juste au-dessus des 50% de victoires. Dans le quatrième quart-temps, les Bulls ont ainsi fait l’écart face à la zone 2-3 de leurs adversaires.

Une zone que Doc Rivers a beaucoup utilisée et qui s’est étonnamment fissurée à l’intérieur, laissant souvent Carlos Boozer esseulé.

Décryptage.

Une zone pour préserver l’état physique des vieux Celtics ?

Pourquoi Doc Rivers utilise-t-il autant sa défense de zone ? Car celle-ci fonctionne bien, même si elle montre des signes de faiblesse ces derniers temps, mais aussi parce que le coach doit vouloir protéger Kevin Garnett, Paul Pierce et Jermaine O’Neal, sans doute fatigués par l’enchaînement des rencontres.

Les Celtics utilisent donc énormément la zone et ce fut encore le cas hier soir. Celle-ci leur a notamment permis de revenir après la mi-temps. Mais le basket est un jeu d’adaptation et Tom Thibodeau a forcément répondu. Avec Kyle Korver et Luol Deng, il avait deux shooteurs extérieurs qui pouvaient menacer la zone, celle-ci étant plutôt faite pour contrôler le jeu intérieur adverse.

Le système parait être pour Kyle Korver mais c’est Luol Deng, d’abord utilisé comme poseur d’écran, qui finit avec le ballon. Le système surprend Boston, trop focalisé sur le jeu extérieur des Bulls et qui laisse donc des espaces dessous.

Le bon sens du jeu du vétéran, Mike James

Peut-on faire zone lorsque la menace extérieure adverse est telle qu’elle nous oblige à nous concentrer sur elle ? La réponse est évidemment non, car cela offre des brèches dessous, surtout que les Bulls ont le jeu collectif pour en profiter.

Obligé de se concentrer sur les joueurs extérieurs, Boston en a oublié de protéger sa raquette. On comprend la volonté de Doc Rivers de préserver ses joueurs. Mais, parfois, cela peut coûter des victoires.