C’est l’une des grandes traditions de la NBA, le bizutage des rookies. Du premier au dernier choix de la draft, tout rookie y passe.
Et, le plus souvent ce sont les traditionnelles chansons ou danses devant le public, ou l’achat chaque matin de donuts qui sont infligés aux rookies.
Nick Collison a bien connu cela avec Seattle en 2003, et maintenant il raconte comment les vétérans du Thunder, s’occupent des jeunes joueurs.
« Vous pouvez appeler ça du bizutage, mais c’est, en fait, plus un geste amical qui rappelle que peu importe votre façon de rentrer dans la ligue, vous devez le respect à vos coéquipiers. Certains l’ont mauvaise, d’autres font avec. Cela dépend vraiment des anciens de votre équipe, et de l’entousiame ou non qu’ils ont pour cette tradition. Généralement, les vétérans les plus durs sont ceux qui ont le plus souffert en tant que rookies » explique-t-il sur son blog sur GQ.
Blessé pendant sa saison rookie, Collison s’était attiré la sympathie des anciens de son équipe, et il n’avait donc pas été trop chahuté.
« Trois jours après le début des camps d’entraînement, j’ai été blessé à l’épaule et j’ai été opéré. Comme je ne voyageais pas avec l’équipe, je me sentais à l’écart. Et je sentais que les anciens ( Ray Allen, Brent Barry et Danny Fortson) étaient désolés pour moi. Donc j’ai été écarté des obligations des rookies. Mais j’ai dû chanter à un dîner, j’ai choisi Baby Got Back de Sir Mix-A-Lot, je l’avais dans mon walkman depuis que j’avais 12 ans. J’ai aussi porté des sacs sur certains road trips. »
Des sacs à dos Justin Bieber et Mon Petit Poney
Et aujourd’hui, Collison s’occupe donc des nouveaux venus à Oklahoma City. Toujours dans le même esprit de camaraderie.
« On veut être sûr que les rookies (Reggie Jackson et Ryan Reid) portent bien des sacs à dos Justin Bieber ou « Mon petit Poney », et qu’ils viennent avec des ours en peluche. L’an dernier, on avait mis du pop-corn dans la voiture de Cole Aldrich. Tous les rookies ont leur gage sur et en dehors du terrain. C’est une transition pas facile et c’est notre boulot de leur montrer ce qu’est l’amour vache. Il faut que ça reste des histoires marrantes à raconter plutôt que des choses humiliantes. »