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Preview saison 2011/12 : la division Central

Alors que les premières rencontres de la présaison ont débuté vendredi, la majorité des équipes disposent déjà de leurs effectifs définitifs, ou presque.

L’occasion pour nous de vous livrer notre analyse des forces en présence.

Après la division Atlantic, on poursuit avec la division Central.

1- Chicago Bulls

Le 5

Derrick Rose / Richard Hamilton / Luol Deng /  Carlos Boozer / Joakim Noah

La saison dernière, les Bulls ont fini avec le meilleur bilan de la ligue, impressionnant tous les observateurs. Coach Of Yhe Year, Tom Thibodeau n’y était pas pour rien. Cette saison, les Bulls ne profiteront plus de l’effet de surprise, mais ils reviennent avec un effectif encore plus séduisant. Richard Hamilton arrive pour combler le poste 2, identifié comme le talon d’Achille de la franchise.

Certes, Keith Bogans apportait une défense de grande qualité, et il faudra que Richard Hamilton s’adapte au style de jeu de Windy City. Mais l’ex-joueur de Detroit va pouvoir apporter son expérience, son tir à mi-distance, et il est aussi capable de prendre s’intégrer dans le jeu défensif de l’équipe. Il offrira une nouvelle menace offensive, et contribuera à étirer les défenses pour laisser Rose pénétrer dans la raquette, et Boozer jouer poste bas.

La star

Derrick Rose, what else ? Le MVP 2011 arrive avec des ambitions renouvelées : s’appuyer sur l’expérience engrangée lors des derniers playoffs pour jouer le titre. Bien que réservé et modeste hors des parquets, c’est le leader incontesté balle en main. Le joueur a progressé derrière l’arc, tout en étant toujours aussi explosif en attaquant le cercle. Il a amélioré sa défense, même s’il lui reste une belle marge de progression de ce côté-là.

C’est aussi un formidable joueur clutch, capable de réhausser encore son niveau de jeu quand la température monte. Il a aussi montré qu’il pouvait faire la différence pendant les playoffs, où la quasi-totalité de ses stats étaient en hausse malgré une cheville douloureuse.

Le défi

Dépasser la défaite face au Heat en finale de conférence pour aller jusqu’en finale, puis rafler le titre. C’est un marathon couru à un rythme soutenu avec pour objectif de réussir la dernière ligne droite.

2- Indiana Pacers

Le 5

Darren Collison / Danny Granger / Paul George / David West / Roy Hibbert

La franchise d’Indianapolis est incontestablement l’une des vainqueurs de l’intersaison. A une équipe pleine d’énergie qui avait décroché la dernière place disponible pour les playoffs en avril dernier, Larry Bird, le GM, a ajouté un excellent ailier-fort, David West, et un arrière, George Hill, qui avait fait bien mieux que d’assurer l’intérim lors de la blessure de Tony Parker la saison dernière. Le tout sans lâcher de pièce maîtresse de l’effectif.

Autant dire qu’on attend les Pacers plus haut encore que la saison dernière, et que la bataille au sein de la division Central sera d’un niveau significativement plus élevée.

La star

Honneur au dernier arrivé, David West. Le joueur sort d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche : une vraie interrogation subsiste sur son état de forme. Mais s’il revient au niveau qui était le sien, nul doute qu’il permettra au Pacers de franchir un palier. Il connaît d’ailleurs bien Darren Collison, avec qui il a joué il y a deux saisons à New Orleans. Excellent attaquant, doté d’un shoot à 5 mètres, il pourra constituer, avec Danny Granger, le principal point d’ancrage offensif de l’équipe.

Le défi

Offense wins game, defense wins championships. Les Pacers pourraient bien monter dans la hiérarchie à l’Est, mais risquent de tomber sur un os en playoffs face à des équipes plus solides comme le Heat, les Bulls, les Knicks ou les Celtics. Pour aller plus loin, il leur faudrait une défense plus solide.

3- Milwaukee Bucks

Le 5

Brandon Jennings / Stephen Jackson / Mike Dunleavy Jr. / Drew Gooden / Andrew Bogut

Les Bucks sont une équipe qui ne survit que par sa défense. Scott Skiles a fait de son collectif un rempart protégeant l’anneau. La saison dernière, c’était même la 4ème meilleure défense de la ligue, avec seulement 99,9 points encaissés pour 100 possessions.

Corey Maggette parti, c’est Stephen Jackson qui va devoir prendre sa place. Celui qui était avec Gérard Wallace la star de Charlotte est un attaquant capable d’apporter plus de 15 points par match. Ce n’est plus le shooteur d’il y a quelques saisons, et défensivement il va falloir qu’il s’adapte aux exigences de l’équipe.

Andrew Bogut est l’un des pivots les moins médiatiques de la ligue. Il n’en reste pas moins qu’il est capable d’apporter un double-double tous les soirs, et que c’est un excellent défenseur.

La star

Brandon Jennings alterne le chaud et le froid. Tous ses fans se souviennent de sa pointe à 55 points lors de sa saison rookie. Ses détracteurs rappellent cependant que si la saison dernière n’a pas été mauvaise, elle n’a pas été l’occasion d’une véritable explosion. En fait, Jennings est à la fois surestimé et sous-estimé.

Sous-estimé car il peut être un attaquant redoutable, qu’il est explosif et qu’il est capable de délivrer plus de 5 passes par match. Surestimé car il a une vision du jeu limitée, fait beaucoup de mauvais choix en prenant des shoots difficiles, et qu’il perd beaucoup la balle pour un meneur titulaire.

Le défi

Rester en bonne santé pour exploiter un potentiel incroyable.

4- Detroit Pistons

Le 5

Rodney Stuckey / Ben Gordon / Tayshaun Prince / Charlie Villanueva / Greg Monroe

Les Pistons ont perdu Richard Hamilton, parti chez les voisins de Chicago. Le vétéran Tracy Mc Grady a rejoint les Hawks. En échange Kareem Rush est arrivé, lui qui n’a pas joué un seul match la saison dernière. Il est complété par Damien Wilkins, qui jouait 13 minutes par match la saison dernière chez les Hawks et qui a vocation à faire de même.

La bonne nouvelle vient surtout du coaching. John Kuester, qui n’avait pas su maîtriser ses troupes, avait multiplié les erreurs dans la gestion des hommes et fait face à une fronde ouverte, a finalement été viré en juin par Joe Dumars. A la place, c’est Lawrence Frank qui arrive, l’ex-coach… des Nets, viré après 16 défaites consécutives en 2009/10.

A son actif, il faut cependant mettre quatre qualifications en playoffs entre 2004 et 2007, et comme excuse, l’effectif indigent des Nets en 2009/10. Dans tous les cas, ce ne pourra probablement pas être pire que la saison dernière.

L’effectif est toujours composé d’attaquants qui oublient bien souvent l’autre côté du terrain. Ben Gordon ne s’est jamais remis de son départ de Chicago. Prince et Villanueva sont des vétérans expérimentés, capables d’apporter une bonne contribution, mais souvent irréguliers.

La star

S’il faut en choisir une, c’est Rodney Stuckey qui ressort de l’effectif. Celui qui était le meilleur meneur agent libre de l’intersaison n’a pas attiré les foules, ce qui pourrait bien l’avoir vexé. Il n’empêche que c’est une menace offensive, capable d’attaquer le cercle efficacement. Il est surtout efficace pour provoquer la faute et obtenir le and-1. Il est grand pour son poste, ce qui lui permet de gêner les meneurs adverses, sans pour autant être très efficace en défense. Ce n’est cependant pas un vrai meneur distributeur capable d’organiser le collectif défaillant des Pistons.

Le défi

Recréer une atmosphère de travail et d’application au sein d’un effectif forcément perturbé par la saison dernière. On peut espérer que le changement de coach, et le lockout prolongé aient permis aux esprits de prendre du recul, et que chacun abordera la nouvelle saison de manière sereine. Espérons que la signature tardive de Rodney Stuckey ne laissera pas de traces chez le meneur.

L’autre défi sera de constituer un vrai collectif, chez une équipe qui n’a pas la culture de l’extra-passe. La preuve, la saison dernière, les Pistons pointaient à la 27ème place au nombre de passes décisives (sur 100 possessions). Lawrence Frank a du boulot.

5- Cleveland Cavaliers

Le 5

Kyrie Irving / Anthony Parker / Omri Casspi / Antawn Jamison / Anderson Varejeo

Après la perte de LeBron James et une saison catastrophique, comment rebondir ? En obtenant le top pick pour la deuxième fois en 8 ans, et en comptant sur le talent d’un jeune joueur nommé Kyrie Irving.

Le meneur issu de Duke est un redoutable scoreur, doté d’un bon shoot et d’un excellent drive. Sa mécanique de shoot est déjà efficace, au contraire d’un John Wall ou d’un Derrick Rose lors de leurs débuts dans la ligue. Par ailleurs, contrairement à beaucoup de jeunes meneurs, c’est aussi un distributeur doté d’une très bonne vision du jeu. Enfin, c’est un joueur déjà mature, prêt à apprendre et conscient des responsabilités qui l’attendent.

Omri Casspi arrive de Sacramento où il sort d’une saison difficile. Il pourra étirer la défense avec son shoot derrière l’arc, et attaquer le cercle. C’est aussi un bon défenseur pour un ailier.

Dans la raquette, le vétéran Antawn Jamison sera associé à Anderson Varejeo. Le premier n’est plus le All Star de 2005, mais il est toujours une redoutable arme offensive. Le second fait le job : bon rebondeur, bon défenseur, notamment sur pick-and-roll, il apportera son énergie et sa hargne.

La star

Le numéro de la dernière draft est sans aucun doute la star d’une équipe toujours en pleine reconstruction. De sa capacité à s’adapter son jeu dépend la forme de la saison de la franchise de Cleveland. Il lui faudra pour cela prendre ses responsabilités, et éviter le rookie wall. On ne peut s’empêcher de faire le lien avec John Wall en leader des Wizzards il y a un an : un talent indéniable, mais une saison terminée début avril.

Le défi

Faire grandir ensemble deux choix de draft au fort potentiel. Les Cavs avaient fait le choix de prendre  Tristan Thompson en 4ème place là où il était plutôt attendu aux alentours de la 8ème, passant ainsi sur Jan Vesely ou Jonas Valanciunas (même si ce dernier ne devrait arriver que la saison prochaine). Il appartiendra au staff de Cleveland de l’associer intelligemment à Antawn Jamison pour montrer que le Canadien de 20 ans n’a pas à rougir de la comparaison.

Photo : Keith Allison

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