Pour ESPN, Deron Williams a décidé de tenir une sorte de blog où il racontera sa vie en Turquie et avec le Besiktas.
Comme on pouvait s’en douter la « transition » (c’est le titre de son post) est bien plus délicate que prévue, et le meneur des Nets raconte avec franchise les difficultés rencontrer sur et en dehors du terrain.
LA FAMILLE
« Je ne vais pas mentir, la transition a été difficile pour la famille. C’est une adaptation en permanence pour nous. Ce n’était pas facile de trouver une maison pour nous six et la nounou. L’endroit que nous avons trouvé est petit, et même très petit par rapport à nos maisons à San Diego et dans l’Utah. C’est différent mais c’est sympa. Cela nous rapproche les uns des autres et c’est important. C’est une sorte d’aventure. La vie au quotidien est différente car je reste beaucoup sur place. Les enfants vont à l’école, et je m’entraîne le matin et l’après-midi. Le reste du temps, je reste à la maison ou je vais faire des courses. Pour nous tous, c’est une expérience unique, et je ne pense pas, si le lock-out se termine, que je revivrai de tels moments. »
ISTANBUL
« C’est une ville incroyable. Nous sommes allés dans plusieurs restaurants et la nourriture est sensationnelle. Vraiment, j’adore. Les gens me reconnaissent la plupart du temps, mais ce n’est pas à point où je ne pourrais pas sortir. Ils sont vraiment accueillants et chaleureux. Ils adorent les enfants, et ils sont vraiment adorables avec les miens. Le basket est vraiment un sport important ici. Pas autant que le foot mais c’est déjà énorme. »
LE BASKET
« C’est un basket différent. Il y a moins d’espace et l’arbitrage est différent. Beaucoup d’aspect du jeu sont différents par rapport à la NBA. J’apprends et je m’adapte au fil des jours. Je n’ai toujours pas trouvé mon rythme. Avant d’arriver à Istanbul, je n’avais plus faire de 5-contre-5 depuis longtemps. Pour moi, c’est comme si c’était le camp d’entraînement, et j’essaie de retrouver mon rythme et mon timing. Cela viendra avec l’entraînement. C’est un processus. En NBA, on a un peu plus de temps pour préparer la saison et vos coéquipiers s’entraînent avant le camp d’entraînement. Là, je découvre les joueurs, et j’apprends sur le tas. »
LE PUBLIC
« Lorsqu’on est arrivé le premier jour, il y avait beaucoup de supporters à l’aéroport. Beaucoup plus que prévu. C’était complètement dingue et une de mes filles était affolée. (…) Mais ce sont de bons supporters. Ils sont derrière nous de l’échauffement jusqu’à la fin. »
L’AVENIR
« Ce que je vis ici sont vraiment de grands moments, et j’ai vraiment l’intention de rester le plus longtemps possible. Mais je voulais dire à mes supporters aux Nets que même si je suis bien ici, je ne suis pas forcément hyper à l’aise. Je suis déjà prêt à revenir aux Etats-Unis pour réussir une grand saison et surtout que l’équipe fasse du bruit dans la conférence Est. »