Conflit NBA : pourquoi un accord est toujours possible

Le pire est donc arrivé. Les négociations ont été rompues, et aucun calendrier n’a été fixé. En clair, le lock-out est bien installé et pour une durée indéterminée, avec comme première conséquence, l’annulation des deux premières semaines de saison régulière programmée pour le 10 octobre.

Mais les deux conférences de presse ont aussi révélé les efforts consentis par les deux camps, notamment ceux des propriétaires, laissent la porte ouverte à un accord de dernière minute.

Basket USA vous explique pourquoi tout n’est pas si sombre. On parle même d’une réunion jeudi…

Du temps avant lundi

Le premier motif d’espoir reste paradoxalement le calendrier. Pour une fois, il est du bon côté… Si aucune réunion n’est officiellement programmée, il reste néanmoins six jours pour trouver un accord. Deux personnes proches des discussions auraient même avoué qu’une réunion était possible jeudi. Selon Sports Illustrated, les joueurs y sont favorables. Selon Yahoo! Sports, la NBA aussi.

Pourquoi jeudi ? Car ensuite, ce sont les fêtes de Yom Kippour et plusieurs personnalités importantes des négociations seront indisponibles.

David Stern est ouvert à la discussion, il a déclaré être prêt à rencontrer n’importe qui n’importe quand pour discuter de cela.

Les efforts des propriétaires

David Stern l’a annoncé hier soir, les propriétaires avaient fait d’énormes concessions. L’idée du hard cap était abandonnée, on ne touche pas aux salaires ni aux contrats. Et on propose un partage à 47-53 au lieu du 46-54 prévu. Un partage des revenus considérée comme une insulte par les joueurs.

Mais, le boss de la NBA est intervenu et a même proposé un 50-50 ! Selon CBS Sports, les propriétaires étaient même d’accord pour signer un 51-49 en faveur des joueurs ! On peut donc imaginer que le futur accord, si accord il y a, sera autour des 51-49 ou 52-48, voire le 50-50 de David Stern. Seul problème, les joueurs affirment qu’ils ne descendront pas sous les 53% qui représentent déjà un sacrifice de 200 millions.

« Seulement » 80 millions d’écart

Avec chaque point de pourcentage qui vaut 40 millions de dollars (les revenus à se partager sont de 4 milliards), on peut donc écrire que les deux camps sont à 80 millions de dollars d’un accord… Au début des négociations, il y avait 700 millions d’écart… et aujourd’hui, le fossé semble dérisoire. Quand on sait que la perte éventuelle des deux premières semaines de la saison régulière est estimée à plus d’une centaine de millions de dollars. Le calcul est vite fait…

Conclusion

Si le contexte est le pire possible avec l’arrêt des discussions entre les deux camps, la situation n’est pas si catastrophique. Jamais un accord n’a été aussi proche et il y a eu de réels efforts de faits des deux côtés pour parvenir à sauver la saison. Il ne reste qu’un petit effort à faire, un effort à 80 millions de dollars.