On l’oublie bien souvent mais Derrick Favors, 3ème choix de draft en 2010, a tout juste 20 ans. Sa première année compliquée avec les Nets, suivi de son transfert dans l’Utah n’a pas facilité l’adaptation du jeune intérieur.
Mais au moment de quitter le Jazz en fin de saison dernière, Favors a rassuré ses dirigeants. Il leur a dit purement et simplement qu’il retournait chez lui à Atlanta, pour travailler dur et se renforcer musculairement. Ses 9,6 points et 6,7 rebonds de moyenne dans le mois d’avril ne sont qu’une brève indication des choses à venir.
Favors, l’éternel discret
Alors que Kanter partait à l’Euro, que Gordon Hayward et Alec Burks se retrouvaient à Indianapolis, Favors se la jouait à nouveau en solo.
On vous en a déjà parlé sur Busa : Derrick Favors n’aime pas la lumière. Son truc à lui, c’est la discrétion. O’Connor, le GM, et Tyrone Corbin, le coach, ont donc envoyé leurs émissaires dans la capitale géorgienne pour voir ce qu’il en était.
Et Dion Glover, ancien joueur NBA (notamment à Atlanta où il a joué de 1999 à 2004 – et comme Favors, ancien de Georgia Tech) qui est en charge du travail personnalisé avec Derrick est unanime :
« Il est dans la meilleure forme physique que je lui ai jamais connu. Je pense que Derrick va faire une grosse saison pour peu qu’elle commence vraiment. Tu peux voir la différence au niveau des épaules. Il a maintenant ces épaules « à la Dwight Howard ». »