La défaite des Bucks face au Thunder n’est clairement pas une surprise. Déjà parce qu’Oklahoma City est une machine cette saison et pas Milwaukee. Également parce qu’on le sait, les troupes de Doc Rivers n’ont pas les jambes pour jouer ces matches-là. Oui, ils ont gagné la « NBA Cup » en décembre 2024, mais en saison régulière, dès que le niveau monte, les défaites s’enchaînent.
« Il y a des rencontres dans une saison où une équipe est consciente de l’importance du match et l’autre non. Il y avait une différence et on peut le sentir, le voir », constate le coach des Bucks. « Le seul chez nous qui était prêt, c’était Giannis Antetokounmpo. Lui avait le truc, personne d’autre. C’est ça qui a fait la différence dans ce match. »
Les chiffres ne changent pas : Milwaukee affiche un bilan de 0-10 face aux trois meilleures équipes de la conférence Est : quatre défaites contre Boston et Cleveland et deux face à New York. Puis, en février, les Bucks avaient pris une gifle contre le Thunder (-31), avant d’être de nouveau dominés dimanche soir face au leader de la conférence Ouest.
Être plus agressif en attaque également
« Ils nous ont forcés à manquer beaucoup de shoots. Ils ont été solides au rebond et très physiques sur demi-terrain », analyse Kyle Kuzma tandis que Giannis Antetokounmpo veut mettre l’accent sur l’agressivité, mais offensive. « Face à une équipe si forte en défense, il faut bouger le ballon et le joueur qui reçoit la balle, dans l’aile ou côté faible, doit être tranchant, sinon ils seront présents. Il faut faire circuler le ballon vite et être décisif ensuite, aller au cercle », ajoute le Grec, qui parle du Thunder comme d’une « équipe disciplinée » qui fait les efforts « pendant 48 minutes ».
Damian Lillard insiste aussi sur ce point. « Quand on parle de jouer dur, on pense à la défense mais quand une équipe défend de manière aussi physique, il faut jouer dur offensivement », confirme le meneur de jeu. « On doit jouer avec plus de rythme, plus d’intensité. »
Le calendrier à venir va permettre aux Bucks de se tester et de tenter de renverser cette tendance lourde, avec notamment des déplacements à Golden State et Los Angeles (face aux Lakers) mardi et jeudi. Quelques jours et matches après, il faudra cette fois croiser le fer à Denver, puis recevoir New York en fin de mois.
Des virages importants car leur quatrième place à l’Est (38 victoires – 29 défaites) n’est pas hors danger, puisque les Pacers sont juste derrière avec le même bilan ou presque (37 victoires – 29 défaites) et des matches plus faciles à aborder contre les Mavericks et les Nets (deux fois) cette semaine.